Coupe de France!!!!!!!!!!!!!!

Pourquoi tu as mis se liens ici?

CHABAL49 a écrit:saint etienne va eclater le RCL

Euh, je ne ferais pas le pari!!!!!!!!!!!!!!!!

1/4 de finale

Pallois : "Du bien au moral"

Dans tout juste un mois, le mardi 23 mars prochain, l'US Quevilly (CFA) accueillera dans son stade Robert Diochon l'US Boulogne CO (L1) en quart de finale de Coupe de France. Désormais Petit Poucet de cette édition 2009-2010, l'équipe entraînée par Régis Brouard tentera de réaliser un nouvel exploit après avoir notamment sorti le Stade Rennais FC au tour précédent (1-0). Avant ce rendez-vous, le Quevillais Nicolas Pallois (photo) fait le point.

L'exploit rennais
Il y a toute juste deux semaines, l'US Quevilly créait la sensation en 8ème de finale de la Coupe de France en éliminant le Stade Rennais FC, finaliste de la dernière édition. "Avant ce match, nous nous étions dit que sur 90 minutes tout était possible", explique Nicolas Pallois. "Il fallait simplement éviter d'encaisser un but trop tôt dans la partie, pour pouvoir les faire douter." Et c'est exactement ce qu'il s'est produit. "Nous avons réussi à faire déjouer cette équipe, qui ne s'est finalement pas créé beaucoup d'occasions. Nous avons inscrit un but en première période, et ensuite nous avons "fermé la boutique" comme on dit !"

Le club mis en lumière
Lorsqu'on lui demande si cette victoire a changé quelque chose pour lui et ses coéquipiers, le natif d'Elbeuf (Seine-Maritime) reste mesuré. "Il est vrai qu'aujourd'hui on parle un peu plus du club. Il s'était produit la même chose lorsque nous avions affronté les Girondins de Bordeaux il y a deux ans (défaite 3-1 en 32èmes de finale) ou l'AS Monaco en 2007 (défaite 2-0 en 32èmes de finale). L'US Quevilly a toujours été une équipe de Coupe, et pour les joueurs c'est toujours positif de pouvoir se mesurer à de grosses cylindrées. Ces succès font du bien au moral, mais nous gardons à l'esprit que la Coupe, ce n'est que du bonus. La priorité reste le championnat."

Dynamique positive
Et en CFA justement, l'équipe de Régis Brouard reste sur une bonne dynamique. Elle a ainsi remporté tous ses matches en 2010, soit trois succès consécutifs. "Il est vrai qu'en ce moment, nous sommes sur un petit nuage. Les victoires appelant les victoires, il est certain que ce parcours en Coupe est bénéfique pour le championnat. Nous encaissons en plus très peu de buts. Cependant, cela ne nous empêche pas de nous remettre en cause toutes les semaines. Après des débuts difficiles en CFA, nous revenons dans la course pour les premières places."

La tête à Moissy Cramayel
PourNicolas Pallois et les siens, la tête est donc tournée vers le match de ce week-end face à l'US Moissy Cramayel, et certainement pas vers l'affiche face à l'US Boulogne CO. "Nous avons encore six matches à disputer en championnat avant de retrouver la Coupe de France. Nous allons donc nous concentrer sur ces duels, nous aurons ensuite tout le temps de penser à notre quart de finale

1/4 de finale

Vanoukia : "Garder du jus"

Ses années passées comme capitaine tricolore n'ont pas permis à Cédric Vanoukia d'évoluer au Stade de France. Mais le latéral droit peut encore caresser ce rêve avec son club de l'US Quevilly (CFA), désormais à deux victoires d'imiter Calais pour une finale de Coupe de France à Saint-Denis. Après avoir écarté Rennes (L1) en 8èmes, il s'agira de rééditer l'exploit face à Boulogne (L1). Mais jusqu'à ce choc du mardi 23 mars, le rythme sera intense. Hier, après un match de championnat face à Romorantin, le latéral droit a suivi la prestation de son ami et ancien coéquipier à Brest, Franck Ribéry lors de France-Espagne, avant de retrouver dès samedi la réserve auxerroise.


Cédric, dans toute l'expérience que vous apportez au club, il y a les années que vous avez passées sous le maillot bleu en sélections de jeunes...
"J'ai revu Stéphane Dalmat ce week-end, l'occasion de nous dire que n'avions pas su apprécier ces années à 100%. Alors oui, nous avons des regrets. J'avais vécu ma première convocation en 16 ans lors d'un déplacement en Irlande du Nord avec la génération Mexes (photo, à droite). J'avais ensuite suivi le cycle des sélections de jeunes, jusqu'en moins de 19 ans, portant le brassard de capitaine pour la première fois au Portugal lors d'un tournoi de moins de 17 ans."

Avant de briller en Coupe de France avec Quevilly, aviez-vous déjà connu de telles épopées avec vos précédents clubs ?
"Avec Rennes, je m'entraînais avec le groupe professionnel de Paul Le Guen, mais sans jouer. J'avais pris part avec Brest contre Nantes à un 8ème de finale, mais j'étais le 17ème et ce n'est donc pas un souvenir marquant. Par contre, j'avais disputé le 32ème et le 16ème de cette édition. Dans les rangs de La Vitréenne, j'avais retrouvé du temps de jeu après une année de disette et de blessures. Même si en Coupe de France, nous avions été éliminés dès le 2ème tour, c'est ce club qui m'a redonné confiance et je tiens à remercier Oswald Tanchot."
Quel est le secret d'un tel parcours ?
"Il était difficilement prévisible après le mauvais départ du club en championnat, même si nous avions conservé la même ossature que la saison passée. A Pacy-sur-Eure (National), il n'y aurait pas eu scandale si nous avions été menés 3-0 à la pause (0-0 en fait). Et pourtant, nous ne nous sommes pas découragés, on s'est accroché, reprenant confiance à l'heure de jeu. En fin de compte, cette victoire (2-0 a.p.) a constitué le déclic de ce parcours. Nous avons pris conscience de nos capacités ; au point que face à Angers (1-0), nous ne voyions pas comment cette équipe pouvait nous battre. Avec cette confiance, nous avons ensuite enchaîné quatre victoires de rang en championnat."

Le match contre Rennes a dû avoir une saveur toute particulière pour vous !
"Face au Stade Rennais, le bloc équipe a manœuvré intelligemment (1-0). Ma famille avait fait le déplacement de Rennes, et je connaissais encore une bonne partie du staff de l'équipe rennaise, ainsi que des joueurs tels que Briand ou Fanni. Face à mon club formateur, la boucle était bouclée ! Notre qualité première a été la solidité défensive, avec des lignes resserrées. C'est que Rennes restait sur un large succès en L1 face à Grenoble et nous nous demandions à quelle sauce nous allions être mangés ! J'avais au marquage Bangoura puis Marveaux, qui me semble promis au plus bel avenir par sa rapidité d'exécution et sa vision du jeu."

Quel portrait faites-vous de l'équipe de Quevilly ?
"C'est un groupe qui vit bien ensemble, avec du talent dans toutes les lignes et un gardien de but très rassurant sur sa ligne. Ajoutez un axe défensif solide, un milieu de terrain technique avec des feux follets sur les côtés et un Colinet capable de fixer les défenseurs adverses. Vous avez une équipe complète avec une philosophie de jeu bien arrêtée."

Au sein de cette formation, votre placement a-t-il fluctué depuis votre arrivée au club ?
"Je suis un défenseur central de formation, et ma référence reste Lilian Thuram, guadeloupéen comme moi ; mais j'ai toujours joué ici comme latéral droit."

Que vous inspire ce troisième choc contre une équipe professionnelle ?
"Les gens ont tendance à sous-estimer cette équipe de Boulogne. Pour ma part, je suis sûr que ce sera le match le plus compliqué. Boulogne aura en effet du mal à assurer son maintien en L1. Cette possibilité de rejoindre le Stade de France, c'est leur rayon de soleil. J'imagine donc une combat de 90 minutes. Un joueur comme Thil, qui n'a pas beaucoup joué, doit aussi avoir un esprit de revanche. Il va vraiment s'agir d'être très solides dans les duels."

Quel va être votre programme d'ici le quart de finale ?
"Il va déjà être bien rempli par nos matches de championnat, compte tenu des rencontres reportées suite au mauvais temps. Après Romorantin (défaite 4-2 hier), nous retrouvons samedi la réserve d'Auxerre, puis Orléans mercredi prochain et le Havre samedi... Avec un tel rythme, les entraînements sont allégés. L'objectif est de "garder du jus"."