Coupe de France!!!!!!!!!!!!!!

Paris s'impose sans génie

Le Paris Saint-Germain a assuré le minimum syndical, mardi soir, en se qualifiant (1-0) pour les quarts de finale de la Coupe de France aux dépens de l'équipe amateur de Vesoul (CFA). Les Parisiens ont trouvé la solution grâce à un but de Ludovic Giuly. Malgré tout, le PSG reste dans une période délicate.

La rage du buteur, Ludovic Giuly. Rare point positif du match face à Vesoul. (Maxppp)

Les Parisiens ont donc un minimum d'orgueil, dernier ressort activé conjointement par Robin Leproux, le président du PSG, et son entraîneur, Antoine Kombouaré, pour remuer ce qui peut encore l'être. En ont-ils un peu plus dans le ventre ? L'obstacle proposé par Vesoul n'était pas suffisamment élevé pour répondre à cette question. Les joueurs de la capitale ont pour l'heure assuré l'essentiel, en se qualifiant, malgré un trouillomètre à zéro, aux dépens de Vesoul pour les quarts de finale de la Coupe de France, la dernière compétition qui leur permettra d'égayer un minimum leur saison et de les propulser la saison prochaine en Coupe d'Europe en cas de succès final.

Le Stade de France est encore loin pour Antoine Kombouaré et ses hommes. Ça tombe bien, les difficultés actuelles du Paris Saint-Germain invitent à l'humilité et l'entraîneur parisien ne se projette pas plus loin que le prochain match, samedi à Nancy pour le compte de la 24e journée de Ligue 1. Une rencontre autrement plus délicate à négocier d'autant que le PSG sera privé pour l'occasion de Stéphane Sessegnon, suspendu après avoir été expulsé à 20 minutes du coup de sifflet final pour un geste d'humeur à l'encontre du milieu de terrain vésulien, Paul, qui venait de s'essuyer la semelle sur son tendon d'Achille.

Le PSG n'a rien prouvé

Un carton rouge qui en dit long sur la nervosité qui ronge cet effectif parisien, conscient de ses limites actuelles, à l'image du Béninois, transparent face à Vesoul jusqu'à ce coup de sang, à l'exception de cette passe inspirée vers Ludovic Giuly pour l'ouverture du score juste après le quart de jeu (16e, 0-1). Le PSG venait alors de doucher l'enthousiasme de la formation vésulienne, bien entrée dans cette rencontre, en attestent cette tentative de loin du Camerounais Etonde, capable de se jouer de N'Goyi (6e), ou encore cette tête d'Etame, le meilleur réalisateur de cette Coupe de France 2010 avec 10 buts inscrits en sept tours.

Sur la pelouse synthétique du stade René-Hologne difficile à appréhender en raison de la neige, les Parisiens ne montreront plus rien, incapables d'enchaîner les passes ni même de se montrer dangereux face à une équipe de Vesoul volontaire en dépit de ses limites techniques. Reste le coeur, dont on se demande encore si les Parisiens en sont dotés, aux joueurs de Vesoul pour tenter d'égaliser. L'exploit passera tout près à deux reprises, sur une frappe lointaine et puissante de Maire, le capitaine vésulien, passée tout près du cadre d'Edel (68e), et sur cette tentative de Djebaili contrée par le gardien parisien très vigilant sur cette occasion (82e).

La logique a été respectée et le PSG s'est évité une crise plus profonde encore. "On savait que ça allait dur, réagissait Jean-Paul Nicot, l'entraîneur vésulien, au micro d'Eurosport. Sincèrement, j'espère que Paris va se relancer à Vesoul." Pour Antoine Kombouaré, qui a rendu hommage à l'équipe adverse, "l'important était de se qualifier". Quant à savoir si son équipe est relancée, il est beaucoup trop tôt pour le dire.

Boulogne s'invite en quarts

Boulogne-sur-Mer s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France, mardi, en venant à bout du tenant du titre, Guingamp (1-0). Une victoire en forme de bouffée d'oxygène pour les Nordistes qui leur permet de renouer avec la victoire et de se retrouver à deux succès du Stade de France.

Lachor et Boulogne ont su maîtriser l'EAG d'Allaoui (Maxppp).

La Coupe de France constitue souvent un ballon d'oxygène pour les équipes en difficulté en championnat. Boulogne-sur-Mer et Guingamp, adversaires ce mardi soir au stade de la Libération en huitièmes de finale, étaient de celles-là et comptaient bien sur une qualification pour les quarts de finale afin d'embellir leur quotidien morose, respectivement en Ligue 1 et en Ligue 2. Dans le Nord, par une température assez glaciale, ce sont les Boulonnais qui, en faisant respecter la logique hiérarchique, ont gagné le droit de prolonger leur aventure en Coupe. Un trophée que les Guingampais ne conserveront donc pas, eux qui avaient effectué l'an dernier un parcours héroïque pour triompher dans l'enceinte dionysienne de Saint-Denis lors d'une finale 100% bretonne face à Rennes.

L'élimination du tenant du titre ne souffre d'aucune contestation au vu de la physionomie de la rencontre. Pourtant, longtemps, les hommes de Laurent Guyot, dominateurs, ont buté sur la défense costarmoricaine. La plus mauvaise attaque de Ligue 1 (15 buts seulement inscrits) a dû attendre jusqu'à l'heure de jeu pour inscrire le seul but de la soirée. Profitant de la passivité de la défense guingampaise, Cuvillier a alors effacé trois adversaires avant d'adresser un tir victorieux de l'entrée des dix-huit mètres (1-0, 60e). Avant cela, Agouazi avait eu au bout du pied la plus belle occasion de concrétiser la domination de son équipe mais sa frappe avait échoué sur le poteau de Trévisan (21e).

Lachor: "Ça fait du bien"

L'ouverture du score boulonnaise eut pour effet de libérer des espaces et tour à tour les deux équipes auraient pu en profiter. La plus nette occasion revenant à l'attaquant brésilien de l'En Avant, Gilmar, qui, lancé dans le dos de la défense nordiste, perdait son face à face avec Bague (75e). Mais que dire du raté de Lorca, l'une des recrues hivernales de l'USBCO, qui servi sur un plateau par Lachor quelques minutes plus tard, trouvait le moyen d'expédier sa frappe au-dessus de la barre transversale alors que le but lui était grand ouvert (83e). Les Boulonnais n'auront néanmoins pas à le regretter.

Les voilà, comme en 2005, en quarts de finale de la Coupe de France. "Ça fait du bien, savourait Lachor au micro d'Eurosport. C'est bien ne pas avoir pris de but. On a eu quelques situations intéressantes et pour une fois on a eu de la chance. C'est un petit bol d'air pour nous. Mais la priorité reste le championnat." Cette qualification ne peut pas faire de mal au moral des Boulonnais qui avaient bien besoin de cela

8èmes de finale

Brouard : "Enorme pour l'US Quevilly"


Retrouvez les premières réactions de Régis Brouard, Frédéric Antonetti et Nicolas Douchez à l'issue du huitième de finale de la Coupe de France remporté (1-0) mardi par l'US Quevilly (CFA) contre le Stade Rennais (L1).


Régis Brouard (entraîneur de l'US Quevilly)
"Quand on gagne contre une équipe de Rennes qui venait de marquer huit buts en deux matches (4-0 contre Grenoble et 4-2 contre Bordeaux en Ligue 1), on peut parler d'exploit de notre part. Je tire un grand coup de chapeau à mes joueurs pour avoir respecté les choses que nous avions mises en place. Nous avons gagné ce match intellectuellement. Les gars ont joué avec leur tête. Il ne suffisait pas de courir et de sauter. Nous avions passé beaucoup de temps à préparer cette rencontre et quand ça marche comme cela, c'est énorme pour un club de CFA comme le nôtre qui vient de disputer trois matches en six jours. Physiquement, les gars sont parvenus à assumer. C'est énorme, vous ne pouvez même pas vous en rendre compte".

Frédéric Antonetti (entraîneur de Rennes)
"L'élimination tombe sur nous. C'est vraiment très très dur mais il faut rester dignes dans un tel moment et féliciter cette équipe de Quevilly. Nous n'avons pas su assez créer de jeu pour destabiliser cet adversaire qui nous attendait. Nous avons été bien pendant les vingt premières minutes et eu une belle occasion par Tettey. Après, nous encaissons un but sur une action anodine. En deuxième période, nous avons eu d'autres intentions mais il y avait toujours un pied ou une tête pour s'opposer à nous".

Nicolas Douchez (gardien de but de Rennes)
"Quand on sort par la petite porte, on est forcément déçu. On n'a pas montré un bon Rennes. Nous étions dans un mauvais jour, il ne faut pas s'en cacher. Il n'y a pas eu d'erreurs d'arbitrages et Quevilly a fait ce qu'il fallait pour mériter sa qualification. Contre une équipe de CFA, nous n'avions pas le droit de nous rater mais c'est pourtant le cas".

Vidéo du but et de la joie des joueur de Quevilly.

http://www.fff.fr/mediatheque/cfra/532174.shtml

8èmes de finale

Beaugrard : "Du bonheur pour Quevilly"

A l'issue de la qualification de l'US Quevilly (CFA) pour les quarts de finale de la Coupe de France mardi soir aux dépens de Rennes (1-0), le libéro et capitaine normand Grégory Beaugrard nous a confié ses premières impressions.

http://www.fff.fr/mediatheque/cfra/532171.shtml

Comme quoi, c'était jouable !

CdF: Auxerre déroule contre Plabennec


Auxerre a disposé de Plabennec (4-0) ce mercredi, en huitièmes de finale de la Coupe de France. Jelen (12e, 57e), Pedretti (63e) et Ndinga (71e) ont bâti le succès des Icaunais. C'est la fin d'une belle aventure pour la formation de National, qui avait notamment réalisé l'exploit d'écarter Nice et Nancy, respectivement en 32e et 16e de finale

CdF: Brest surprend Toulouse !


Brest s'est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France, mercredi après-midi, en allant battre Toulouse (0-2) au Stadium. L'actuel deuxième de Ligue 2 s'est imposé grâce à des réalisations de Poyet (74e) et Socrier sur penalty (87e). Au prochain tour, les Bretons défieront le vainqueur de l'autre seizième de finale reporté qui mettra aux prises Lens et Marseille, dans la soirée.

Tous les gros tombent !!!

Monaco refroidit Bordeaux

L'AS Monaco s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe de France, mercredi soir, en domptant les Girondins de Bordeaux (2-0) à Chaban-Delmas lors des huitièmes de finale. Un succès acquis malgré un froid polaire et qui nourrit les ambitions des hommes du Rocher.

La pyramide monégasque a glacé les Girondins.


Monaco aime la Coupe de France, c'est une évidence. Malgré un programme indigeste avec Lyon en 16e finale et Bordeaux en 8e de finale, le club de la Principauté a su se frayer un chemin entre les gros bras du championnat. Un résultat qui colle avec un début d'année 2010 de haute facture de la part de Monégasques qui peuvent nourrir de grosses ambitions. Car au-delà de la Coupe, ils sont également placés dans le paquet de tête en Championnat malgré un lourd revers le week-end dernier à Saint-Etienne (3-0).

Même son de cloche pour les Bordelais battus à Rennes (4-2), tenus en échec par Boulogne (0-0) et préoccupés par les rumeurs concernant le départ de Laurent Blanc vers l'équipe de France. Autant d'arguments destinés à motiver les Girondins avant ce huitième de finale. Ce n'est donc pas un hasard si le champion de France en titre démarre fort avec un premier coup franc de Gourcuff, Stéphane Ruffier, le portier de l'ASM, se troue, Bellion en profite pour remiser vers Cavenaghi qui frappe et oblige Diego Perez à dégager sur sa ligne (10e).

Traore à l'affût

Et ce n'est qu'un début car dans la foulée, Tremoulinas place un maître coup franc, Ruffier effleure le ballon qui heurte la transversale (13e). Un avertissement sévère suivi par une reprise de Jussiê qui passe de peu à côté (14e). Les Monégasques sont chahutés mais vont tout de même réagir grâce notamment à la vitesse de Park et Haruna ou la technique de Nenê. Si Haruna fait la misère à Ciani dans le couloir gauche avant de se faire reprendre (24e), les joueurs de la Principauté vont être rapidement récompensés sur un coup franc de Nenê, Park place un coup de tête canon que Ramé ne peut que repousser, Djimi Traore en profite pour ouvrir le score (1-0, 28e).

Un coup de massue pour le leader du championnat qui ne reste cependant pas sans réaction mais la frappe de Bellion est détournée par Bellion (30e) avant que Gourcuff ne se mette en route. Le milieu de terrain international, bien placé, oublie de frapper et cherche Cavenaghi mais rate sa passe (34e), il écrase complètement sa frappe (38e) avant d'envoyer un missile que Puygrenier détourne du bout du pied (39e). En termes d'occasions, Bordeaux s'est refait une santé mais dans le jeu, Monaco reste très dangereux en contre. A défaut de but, c'est une tempête de neige qui meuble la mi-temps, d'une petite demi-heure, avec une pelouse d'un seul coup parée de blanc.

L'ASM enfonce le clou

La reprise est marquée par de nombreuses erreurs techniques des deux côtés
Double erreur défensive avec Lolo qui passe Tremoulinas sur son côté avant que Fernando, sous la pression de Nenê, ne mette le ballon dans la course de Maazou qui double la mise (2-0, 56e). Un but qui place l'ASM dans une position très confortable puisqu'au-delà du score, cela les conforte dans leur option de jouer en contre. De son côté, Laurent Blanc effectue trois changements d'un coup en lançant Wendel, Gouffran et Chalmé.

Monaco ne change pas ses plans et Modesto prend de vitesse Wendel mais son centre passe devant le but sans que personne n'intervienne avant que Maazou ne place une frappe sans danger (65e). L'attaquant nigérian est servi dans la minute par Nenê mais Ramé remporte son face-à-face (66e). La bonne période monégasque se poursuit avec une frappe de Nenê que Ramé dégage en corner (67e).

Les minutes passent et malgré leur bonne volonté, les Girondins ne trouvent pas l'ouverture. Il y a bien ce coup franc de Gourcuff (83e) ou cette reprise d'Henrique contrée par le dos de Puygrenier (84e) mais cela ne suffit pas. Bordeaux ne voulait rien lâcher. Son calendrier vient de s'alléger d'un seul coup d'un seul. Mais alors que la Ligue des Champions revient en ligne de mire, il serait temps de relancer la machine.

Lens glisse en huitièmes

Le Racing Club de Lens a obtenu sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe de France, mercredi soir, en tenant en respect l'Olympique de Marseille (3-1) en match en retard des seizièmes de finale de la compétition. Au prochain tour, les Nordistes accueilleront le Stade Brestois, tombeur de Toulouse (2-0) un peu plus tôt dans la journée.

Toifilou Maoulida a sorti son habituelle petite bandelette contre son ancien club (Reuters).


L'éclaircie perdure à Lens. Après s'être bien éloigné de la zone de relégation en championnat grâce à sa victoire contre Le Mans (2-1) lors de la dernière journée, le Racing Club de Lens s'est offert un huitième de finale de Coupe de France en disposant de l'Olympique de Marseille (3-1), mercredi soir. Une victoire probante qui ouvre aux Artésiens une fin de saison des plus rayonnantes. Et pourtant, c'est sous la neige que les hommes de Jean-Guy Wallemme ont su trouver les clés de la qualification.

Rapidement, les Lensois semblent plus impliqués et plus agressifs sur le pré. Les enchaînements sont plus fluides et bien meilleur que du côté marseillais où l'équipe mixte concoctée par Didier Deschamps a dû mal à se trouver. C'est donc le plus logiquement du monde que l'ouverture du score sera à mettre à l'actif des joueurs locaux. Razak Boukari perce dans l'axe du terrain et décale, après avoir fixé la défense adverse, Issam Jemaa sur la gauche, à l'entrée de la surface de réparation. L'international Tunisien profite de son avance pour décocher un tir croisé du gauche qui prend à défaut Steve Mandanda (1-0, 20e). Avantage mérité.

Maoulida clôt le suspense

Les Sang et Or ont mis la main sur le match et ils ne sont pas loin de doubler la mise peu de temps après, toujours par Jemaa qui cette fois bute sur le portier phocéen (23e). Symbole des difficultés olympiennes : Fernando Morientes, titularisé à la pointe de l'attaque, est complètement inexistant et ne peut même pas peser sur l'arrière-garde lensoise. Alors que la neige se met à tomber abondamment sur la pelouse du stade Félix-Bollaert, le RCL va faire le break. Intenable, Jemaa repique dans l'axe et prend sa chance du gauche aux 25 mètres. Le rebond trompe Mandanda et l'OM repart aux vestiaires avec deux buts dans la musette (2-0, 45e).

A la reprise, les entrées en jeu de Mathieu Valbuena et de Brandao sont censés amener un peu plus de consistance à une équipe marseillaise peu à l'aise depuis le coup d'envoi. Mais c'est un ancien de la maison qui va mettre fin à tous les espoirs des Ciel et Blanc. Toifilou Maoulida profite d'un numéro de Kanga Akalé pour se présenter seul devant le gardien adverse et pour le tromper d'un plat du pied droit (3-0, 57e). L'habituelle bandelette est donc de sortie et met fin au suspense. La réduction du score de Benoît Cheyrou dans la foulée n'y changera rien (3-1, 61e). Le Racing se hisse donc en huitièmes de finale et y retrouvera la surprenante équipe du Stade Brestois (L2) qui a éliminé Toulouse (2-0) un peu plus tôt dans la journée grâce à des buts de Romain Poyet et de Richard Socrier. L'occasion de briller un peu plus...

mercredi 10 février 2010
23h30

Lacombe : "Une victoire méritée"

Monaco s'est qualifié mercredi soir pour les quarts de finale de la Coupe de France en battant, sur la pelouse enneigée de Chaban-Delmas, Bordeaux (2-0) grâce à des buts de Djimi Traoré (28ème) et Moussa Maazou (56ème). Retrouvez les réactions des deux entraîneurs Guy Lacombe (photo) et Laurent Blanc.

Guy Lacombe (entraîneur de l'AS Monaco)
"Sur l'ensemble du match, la victoire est méritée. 0n a eu chaud dans le premier quart d'heure. On voit à un moment donné un vrai scénario de Coupe. Les garçons avaient à coeur de réagir. On fait le match qu'il fallait, on a été efficace au bon moment. J'avais insisté sur le fait que ce n'est pas le bon Bordeaux. L'année dernière, ils ont eu un petit creux à cette époque. Même si à Rennes ils ont fait un très bon match. Il faut reconnaître qu'il leur manquait trois joueurs de très haut niveau".

Laurent Blanc (entraîneur des Girondins de Bordeaux)
"Ouvrir le score nous aurait été profitable. Sur le contenu du match, Monaco mérite sa victoire. Dans toutes les parties, ils nous ont été supérieurs. Dans l'attaque du ballon, dans la circulation, il y a eu beaucoup trop de déchets techniques. L'ouverture du score nous a beaucoup pénalisés, d'autant qu'on ne sentait pas l'équipe capable de revenir. Quand vous enchaînez deux défaites, vous ne pouvez pas être rassurés. C'est un mauvais moment à traverser. Chacun d'entre nous doit se remettre en question et nous devons relever ensemble la tête. On n'arrive pas à concrétiser nos temps forts. Bordeaux n'a peut-être pas la force offensive actuellement. On avait prévu d'être en forme au mois de février mais, apparemment, on ne l'a pas. Ce soir, Monaco voulait plus la victoire que Bordeaux. Le seul point positif, c'est qu'on s'est allégé le calendrier".

La fiche technique

Bordeaux (L1) - Monaco (L1) : 0-2 (mi-temps: 1-0) (8ème de finale de Coupe de France, stade Chaban-Delmas à Bordeaux, 14.062 spectateurs)

Arbitre: M. Kalt

Buts :
Monaco: D. Traoré (28ème), Maazou (56ème)

Avertissements :
Bordeaux : Trémoulinas (41ème), Ramé (59ème)
Monaco : D. Traoré (40ème), Nkoulou (44ème), Diego Perez (73ème), Ruffier (86ème)

Les équipes :

Bordeaux :
Ramé (cap) - Jurietti (Chalmé, 61ème), Henrique, Ciani, Trémoulinas - Fernando - Plasil, Gourcuff, Jussiê (Wendel, 61ème) - Cavenaghi (Gouffran, 61ème), Bellion.
Entraîneur: Laurent Blanc

Monaco :
Ruffier - Modesto, Mongongu, Puygrenier, D. Traoré - Diego Perez (cap), Lolo (Gosso, 71ème), Nkoulou - Haruna (Coutadeur, 80ème), Park (Maazou, 46ème), Nenê.
Entraîneur: Guy Lacombe

Monaco élimine Bordeaux

Trois rencontres étaient mercredi au programme : l'AJ Auxerre (L1, photo), au stade de l'Abbé-Deschamps, a mis fin (4-0) au joli parcours de Plabennec (National). L'AS Saint-Etienne (L1) s'est qualifiée à Geoffroy-Guichard pour les quarts de finale, grâce à son succès (2-0) face à Vannes (L2). Enfin, l'affiche opposant deux pensionnaires de Ligue 1 a permis à l'AS Monaco de créer la surprise au stade Chaban Delmas en évinçant (2-0, photo duel Bellion-Lolo) les Girondins de Bordeaux de la compétition !

Grichting : "Bon pour la confiance de nos attaquants"

Auxerre (Ligue 1) a logiquement mis fin (4-0) à l'aventure en Coupe de France de Plabennec (National), tombeur de deux équipes de L1 (Nice et Nancy) aux tours précédents, mercredi soir au stade de l'Abbé Deschamps en 8ème de finale. Grâce à un triplé de leur international polonais Jelen (9ème, 56ème, 71ème) et un but de leur capitaine Benoît Pedretti (63ème), les Icaunais se sont qualifiés pour les quarts de finale de l'épreuve.

Stéphane Grichting (défenseur central d'Auxerre, photo en duel avec Jean-Michel Abiven)
"Même par un 1-0, en Coupe, ce qui compte, c'est la qualification. On est en quarts de finale maintenant et on va voir si on peut aller plus loin. Après notre revers en championnat à Grenoble samedi dernier (5-0, ndlr), c'était un peu difficile pour nous dans la tête, pour enchaîner. Mais on a été solides, on a retrouvé un bloc défensif pour jouer Plabennec sérieusement. Avec cette victoire, on a repris de l'allant, et c'est bon pour Jelen d'avoir marqué trois buts. C'était important ce soir de ne pas passer à la trappe. En Coupe de France, tout peut arriver: on l'a vu avec d'autres équipes de L1 qui ont été éliminées hier et aujourd'hui. C'était bien de gagner 4-0. C'est du bonus pour nos attaquants au niveau de la confiance".

Jean Fernandez (entraîneur de l'AJ Auxerre)
"Nous sommes bien rentrés dans le match en marquant rapidement, ce qui nous a donné plus de sérénité. C'était même mieux en deuxième mi-temps, face à une équipe de Plabennec valeureuse qui a continué de jouer sa chance. On a eu alors des espaces pour contre-attaquer, et c'était positif, pour nous qui aimons ce cas de figure. On a su se mettre définitivement à l'abri rapidement, et c'était mieux ainsi pour ne pas s'énerver. Nous sommes en quarts de finale et il reste deux matches pour y parvenir. Mais pour cela, il faudrait jouer encore chez nous en quart et en demi-finale. La Coupe, c'est déjà avant tout, le tirage. Mais c'est vrai que cela reste un objectif pour nous, car nous sommes plus sereins en championnat cette saison. L'an passé, on avait été éliminé au premier tour, mais là, on peut penser un peu plus à la Coupe !"

Franck Kerdilès (entraîneur de Plabennec)
"Il n'y a pas de regret à avoir ce soir. Mes joueurs ont tout donné avec leurs moyens. Auxerre a été très sérieux, discipliné et sa victoire est totalement méritée. Mes joueurs, ce soir, ont pu affronter une référence de la Ligue 1 et je pense que ce match peut nous servir dans notre approche du Championnat de National. Je dois dire qu'on a manqué de fraîcheur physique, nous avons disputé huit rencontres en janvier. Et, face à une équipe de l'AJA jouant à ce niveau, c'était trop compliqué. Pour les embêter un peu plus, il aurait fallu les jouer à Plabennec mais on s'est accroché tout au long du match et cette aventure en Coupe a permis de faire connaître le club".

Merci charmu49

Oui, s'est sympa d'avoir des news de la Coupe de France!!!!!!!!!!!

Quarts de finale



Tirage des quarts ce dimanche


Le tirage des quarts de finale de la Coupe de France aura lieu ce dimanche en direct durant l'émission Stade 2 (France 2). Il sera effectué par la championne du monde 2009 de judo Morgane Ribout (photo) ainsi que par un joueur du XV de France de rugby qui reste à désigner. Celui-ci sera présent sur le plateau pour évoquer le match de samedi France- Irlande au Stade de France (tournoi des 6 Nations) et la victoire tricolore (33-10).


"Petit Poucet" des quarts de finale et vainqueur de Rennes (L1) au tour précédent, Quevilly (CFA) est assuré de retrouver sur sa route une nouvelle équipe professionnelle. Il pourrait s'agir de l'une des six formations de Ligue 1 d'ores et déjà qualifiées : Boulogne, Sochaux, Paris-SG, Auxerre, Monaco et Saint-Etienne. Le dernier qualifié pour les quarts de finale, programmés mardi 23 et mercredi 24 mars, sera en effet connu mardi 17 février, à l'issue de Lens (L1) - Brest (L2).

Quarts de finale

Tirage des quarts effectué !


Le tirage des quarts de finale de la Coupe de France a eu lieu ce dimanche en direct durant l'émission Stade 2 (France 2). Il a été effectué par la championne du monde 2009 de judo Morgane Ribout (photo) ainsi que par Morgan Parra, joueur du XV de France de rugby et membre de l'équipe vainqueur hier au Stade de France du match des VI Nations face à l'Irlande (33-10).

Les quarts de finale

• RC Lens (L1) ou Stade Brestois (L2) - Saint-Etienne (L1)
  
• AS Monaco (L1) - FC Sochaux (L1)
  
• US Quevilly (CFA) - US Boulogne-CO (L1)
  
• AJ Auxerre (L1) - Paris-SG (L1)
  

Dates des matches : mardi 23 et mercredi 24 mars 2010

Lens s'en sort in extremis

Le Stade Brestois n'est pas passé loin de l'exploit sur la pelouse du Stade Félix-Bollaert, mercredi soir. Les Bretons ont cédé en prolongation face au RC Lens (2-1) dans le cadre des huitièmes de finale de la Coupe de France. En quarts de finale, les Artésiens accueilleront Saint-Etienne.


Boukari et les Lensois sont allés au bout du suspense

Pour ceux qui en douteraient encore, le Stade Brestois a prouvé face à Lens mercredi au Stade Bollaert en huitièmes de finale de la Coupe de France que sa place de deuxième de Ligue 2, et donc une possible montée dans l'élite, était loin d'être usurpée. Les hommes d'Alex Dupont ont en effet longtemps fait jeu égal face aux Nordistes avant de craquer pendant la prolongation (2-1). Grâce à ce succès étriqué, les Sang et Or, qui s'étaient offerts le scalp de l'OM lors du tour précédent (3-1), ont de leur côté gagné le droit d'accéder aux quarts de finale et d'affronter Saint-Etienne.

Devant une affluence modeste pour le Stade Bollaert, environ 15 000 spectateurs, les Sang et Or se montrent les premiers dangereux, mais la frappe des seize mètres d'Adil Hermach, consécutive à un renvoi de la défense brestoise sur un centre de Razak Boukari, est déviée en corner par Simon Pontdemé, auteur d'une belle parade (6e). De leur côté, les Bretons mettent la pression sur le but d'Hamid Kasraoui sur corner, comme sur ce tir de Mathias Autret de l'angle de la surface qui passe juste au-dessus de la transversale (18e). Sur un nouveau coup de pied de coin, le portier tunisien est contraint à une double parade (22e).

Place à Saint-Etienne

Plutôt dominés dans ces premières minutes, les Lensois vont pourtant ouvrir le score. Sur un corner tiré par Sébastien Roudet, la défense finistérienne renvoie le ballon en direction du milieu nordiste. Le deuxième centre de ce dernier est de nouveau dégagé mais cette fois en direction d'Hermach qui, de l'entrée de la surface, déclenche une lourde frappe qui passe entre les jambes de Pontdemé (1-0, 29e).

Les hommes d'Alex Dupont réagissent une nouvelle fois sur coup de pied arrêté, mais Kasraoui dévie du poing ce coup franc puissant de 30 mètres du spécialiste Bruno Grougi (42e). Au retour des vestiaires, la possession de balle est toujours lensoise, mais les Bretons sont à l'affût du moindre contre et, sur une passe en retrait mal contrôlée par Romain Sartre, Nolan Roux, auteur de douze buts depuis le début de la saison en Ligue 2, chipe le cuir et trompe Kasraoui (1-1, 57e).

Les deux équipes ont alors tour à tour la balle du KO, mais Toifilou Maoulida perd son duel face à Pontdemé (72e), tout comme Grougi face au dernier rempart lensois (73e). Poussés en prolongation, les hommes de Jean-Guy Wallemme vont finalement arracher leur billet grâce à un défenseur, Marco Ramos. Ce dernier déclenche une frappe puissante de l'angle gauche de la surface, qui entre dans le but après avoir heurté la transversale (2-1, 100e). Les Sang et Or ont l'occasion à plusieurs reprises de se mettre à l'abri, mais s'imposent finalement sur ce score étriqué et gagnent le droit d'affronter Saint-Etienne toujours à domicile, le 23 mars prochain. De quoi pimenter une saison plutôt décevante en championnat.

8èmes de finale

Lens s'impose (2-1 a.p.)

Les 8èmes de finale de la Coupe de France étaient programmés la semaine dernière. Cependant, la dernière rencontre opposant le RC Lens (L1, photo) au Stade Brestois (L2) n'avait pu se jouer, ces deux équipes disputant à ce moment-là leur 16ème de finale en retard. Artésiens et Finistériens se sont donc affrontés mercredi soir au Stade Bollaert. La qualification lensoise, acquise au cours de la prolongation (2-1), a été longtemps contestée par des Bretons qui ont fait jeu égal avec leurs hôtes.

8èmes de finale

Tous les buts des 8èmes

Retrouvez un résumé des rencontres 8èmes de finale de la Coupe de France (photo Auxerre-Plabennec), disputés du mardi 9 au mercredi 17 février dernier.

http://www.fff.fr/mediatheque/cfra/532308.shtml

8èmes de finale

Wallemme : "Il fallait du caractère"

L'entraîneur du RC Lens (L1) revient sur la qualification de son groupe pour les quarts de finale, hier au stade Bollaert, face à Brest (L2), après un sucès 2-1 après prolongation.[/b]

http://www.fff.fr/mediatheque/cfra/532285.shtml

saint etienne va eclater le RCL