PSG (Ligue 1).

Paris se paye sa crise ?
Le Paris Saint Germain n'y arrive pas. Une défaite à Toulouse (0-1), dimanche, est venue alimenter une série parisienne pour le moins négative. Incapables de gagner depuis le 30 août, les joueurs de la capitale sont dans une mauvaise passe. La traditionnelle crise d'automne serait-elle en train de refaire surface au Camp des Loges ?


Malgré ses efforts, Peguy Lurindula n'arrive pas à se montrer décisif pour le PSG (Reuters). C'est l'automne. Et comme la saison des feuilles mortes, la crise pointe le bout de son nez au Paris Saint-Germain. Fidèle au poste comme souvent ces dernières saisons. Seule petite différence par rapport à l'accoutumée, cette fois elle a sonné à la porte du Parc des Princes un peu en avance. Reste désormais à déterminer sa durée car, avec deux déplacement au programme, elle pourrait bien plonger le club de la capitale dans une situation des plus délicates.

La dernière victoire en championnat du PSG remonte déjà au 30 août dernier contre Lille (3-0). Soit un mois et demi sans la moindre victoire. En outre, les troupes d'Antoine Kombouaré n'ont engrangé qu'une bien maigre récolte durant cette période. Trois points sur quinze possibles, ce n'est pas franchement la panacée. Avec un tel bilan, les inquiétudes sont légitimes. Mais le pire dans tout ça, c'est que les Parisiens n'ont presque rien à se reprocher dans le jeu.

Bien en place, souvent dominateurs, les partenaires de Grégory Coupet ont tout pour séduire en L1. Seul problème, et il est de taille, la réussite est loin d'être au rendez-vous. Un manque de réalisme flagrant qui devient franchement handicapant à ce niveau. Pour preuve, le match contre Nancy au Parc des Princes lors de la 8e journée (1-1). Le PSG, après être revenu au score, semblait être en mesure de faire la différence. Supérieurs sur le rectangle vert, les Franciliens n'ont pas su trouver la solution malgré une domination plus qu'avérée avec notamment 68 % de possession de balle. Mais les 5 tirs cadrés sur 22 tentatives les ont indéniablement pénalisés. Difficile d'avoir des ambitions avec un tel ratio.

Réagir ou sombrer

Contre Monaco (défaite 0-2), Lyon (1-1), Lorient (1-1) et dimanche à Toulouse (défaite 0-1), l'absence d'un tueur aux avant-postes a donc manqué au PSG. Pas étonnant quand on sait que le duo d'attaque titulaire composé de Guillaume Hoarau et Mevlut Erding n'a pu évoluer ensemble que quelques minutes cette saison, contre Valenciennes lors de la 3e levée. La faute aux blessures récurrentes du Réunionnais et du Turc. Des absences cumulées qui coûtent très cher à Paris.

Et l'horizon ne paraît pas prêt à s'éclaircir pour les Parisiens puisque Hoarau s'est de nouveau blessé (entorse du genou) à Toulouse et devrait manquer à l'appel durant un mois... De plus, à cause des barrages à la Coupe du monde et du report forcé de la 11e journée de L1, le PSG a entamé, dimanche au Stadium, avec une défaite une série de trois déplacements consécutifs. Et non des moindres. Après la Haute-Garonne, les coéquipiers de Ludovic Giuly vont se rendre au Vélodrome pour le choc contre l'Olympique de Marseille avant d'aller à Sochaux. Si les choses venaient à tourner mal à l'occasion de ses deux rendez-vous cruciaux, Paris pourrait revoir ses objectifs à la baisse dès le début du mois de novembre. Le club de la capitale parviendra-t-il à se défaire de ses vieilles habitudes ? Rien n'est moins sûr.

Bou Paris!!!!! Ils vont bien finir par descendre en ligue 2!!!!!!!!

Le PSG derrière son capitaine

La Ligue de football professionnel a décidé de donner un match de suspension à Claude Makelele pour son coup de pied aérien sur un joueur de Lorient, le 26 septembre dernier en Ligue 1. Une sanction que le Paris Saint-Germain juge disproportionnée.


Suspendu pour un match par la LFP, Claude Makelele sera bel et bien présent à Marseille, dimanche. (Reuters) Décidément, cela ne tourne pas très rond à Paris en ce moment. Modestes neuvièmes du championnat à sept points de la tête, la faute aux trois petits points engrangés lors des cinq dernières journées, les joueurs d'Antoine Kombouaré doivent également faire face à des problèmes d'effectif. Outre les longues absences de Zoumana Camara et Mevlut Erding (le Turc revient à la compétition ce week-end), le PSG doit désormais composer sans Guillaume Hoarau que l'on ne reverra pas avant 2010, blessé au genou droit.

Et voilà que l'on s'en prend à son capitaine. C'est du moins le sentiment exprimé par les dirigeants parisiens après la lecture de la décision de la LFP, via sa Commission de discipline qui, jeudi soir, a sanctionné Claude Makelele d'un match ferme. L'ex-milieu de terrain de Chelsea paie ainsi son intervention, mode kung-fu, sur Sigamary Diarra lors de Lorient-PSG (1-1, 7e j.) du 26 septembre dernier. Ce soir-là, Makelele avait écopé d'un carton jaune mais la LFP avait demandé à reconsidérer le cas.

Makelele présent à Marseille

« Make » ne jouera pas donc le 1er novembre à Sochaux (12e j.) mais sera bien présent dimanche soir au Vélodrome pour y défier l'Olympique de Marseille. Pas de quoi apaiser le courroux de Robin Leproux et de son staff. Le président parisien, via son service de communication, s'est insurgé contre cette sanction: "Le Paris Saint-Germain est déçu, catastrophé et consterné par la sanction infligée à Claude Makelele par la Commission de discipline pour une action de jeu sans réelle brutalité alors que lui-même est sorti suite à une blessure causée par un adversaire lors de ce même match.". Le communiqué diffusé vendredi matin évoque la sortie de Makelele à cinq minutes de la fin du match, conséquence d'un coup reçu à la 78e, l'oeuvre de Morgan Amalfitano. Le Merlu aurait pu également être averti pour la deuxième fois, après un premier jaune pour un tacle dangereux sur Luyindula (65e).

De quoi nourrir un double sentiment d'injustice chez le club parisien qui "se sent victime une nouvelle fois d'un emballement médiatique qui coûte à son capitaine une sanction qu'il juge disproportionnée.". On se souvient en effet que quelques minutes après la rencontre, Christian Gourcuff avait visé Makelele qui, selon l'entraîneur lorientais, bénéficiait en général d'une certaine protection du corps arbitral, au vu du nombre de fautes commises par l'ex-international depuis son retour dans le championnat de France. Sur ce coup, le père du Bordelais a été entendu.

petit probléme de grippe A pour le PSG

donc peut-être pas match

Il y aurait peut-étre un troisième cas de grippe A au PSG !!!!!!!!!!!!!!!

Les supporters du PSG, sont repartis en TGV de Marseille, spréciallement affrété, en soirée aprés les échauffourées de l'aprés-midi.

Décidement, y'en aura toujurs qui profiteront de cette opposition, pour foutre le bordel, que se soit du côté des Parisiens, comme des Marseillais.

Le PSG méne 1 à 0 sur son térrain face à Auxerre, il reste 10min à jouer!!!!!!!!!!

Paris se paie le leader

[color=black]Le Paris Saint-Germain s'est bien repris après sa défaite à Marseille (0-1). Les Parisiens ont fait tomber l'actuel leader du championnat de France de Ligue 1, l'AJ Auxerre (1-0). Dans le même temps, cette 15e journée a vu Toulouse battre Boulogne-sur-Mer (1-0) et Sochaux disposer de Nice (1-0).[/color

PARIS-AUXERRE: 1-0


Toutes les séries ont une fin. Heureusement pour le Paris Saint-Germain. Malheureusement pour l'AJ Auxerre. Battus ce samedi au Parc des Princes par la plus petite des marges (1-0), les Bourguignons devront donc attendre encore un bon bout de temps avant d'égaler leur record de huit victoires d'affilée en championnat. Une série réalisée durant la saison 1983-84, qui s'acheva par un revers contre le PSG (1-2). Déjà ! Mais que les hommes de Jean Fernandez se rassurent, ils conservent toute de même la première place au classement, en attendant les matches Nancy-Bordeaux et Lyon-Rennes, dimanche.

L'absence d'Ireneusz Jelen, victime cette semaine à l'entraînement d'une petite déchirure à la cuisse droite, y est sûrement pour quelque chose dans cette courte défaite auxerroise. Ses compères d'attaque, Roy Contout et Daniel Niculae, n'ont en effet jamais fait oublier le buteur polonais (quatre réalisations), indispensable à son équipe. La preuve, à la demi-heure de jeu, le Roumain, seul au point de penalty, ratait le ballon (32e). Quatre minutes plus tard, Contout dribblait pas moins de trois défenseurs dans la surface de réparation mais sa frappe passait à côté du but de Grégory Coupet (36e).

Un Coupet remplacé par Apoula Edel en fin de partie (82e). Gravement blessé en effectuant un dégagement anodin, l'ancien portier de l'Olympique Lyonnais souffrirait d'une entorse à la cheville gauche. Un véritable coup dur qui est venu gâcher la fête au Parc des Princes, puisque les joueurs de la Capitale avait auparavant ouvert la marque par l'intermédiaire de Jérémy Clément. Le milieu de terrain parisien plaçait une jolie tête piquée à la suite d'un centre au cordeau de Céara (1-0, 67e). Une victoire pas vraiment méritée pour le PSG, surtout qu'Auxerre aurait dû bénéficier d'un penalty pour une faute de Mamadou Sakho sur Contout (69e), mais une victoire quand même !

Grégory COUPET est sortit sur civière à la 86é minute, apparement sa serait une fracture à la jambe gauche, sa saison est dores et déja compromise!!!!!!!!!!!!!

Le PSG à une nouvelle fois chutter à Rennes 1 à 0!!!!!!!!!!!!!!!!
Bon en même temps sa ne me dérange pas lol.

PSG-GRENOBLE: 4-0

Paris rassuré

Mis sous pression après sa défaite en terre rennaise, le PSG se rassure ce mercredi au Parc des Princes, en surclassant la lanterne rouge grenobloise (4-0).

Paris, qui déroule sans tarder un jeu ambitieux, trouve rapidement la faille: un nouveau caviar de Jallet, et voici que Luyindula fait trembler une première fois les filets (1-0, 8e). Et si dans la foulée, Erding manque son premier face à face devant Le Crom (16e), Armand, lui, fait immédiatement taire les regrets en réalisant le break dans la foulée, au sortir d'un énorme travail de Sessegnon (2-0, 18e). Les Franciliens effectuent l'entame parfaite et, sûrs de leur fait, déroulent alors jusqu'à la pause...

Mais le GF38 a ce mérite de ne jamais rien lâcher. Vaillants et inspirés, les Grenoblois pressent et bousculent des locaux que l'on ne reconnait plus. Il faut alors toute la vista d'un Edel sur orbite, pour éviter aux siens d'être rattrapés au score (50e, 51e, 55e). Erding, lui, ne rate pas son second duel face à Le Crom (3-0, 65e): le PSG se met à l'abri contre le cours du jeu. D'autant de Grenoble n'en finit plus de malchance alors qu'Akrour touche pour sa part la transversale (72e). C'en est trop pour les hommes de Mecha Bazdarevic, qui baissent cette fois-ci les bras, et cèdent une dernière fois sur un coup franc de Jallet mal apprécié par Le Crom (4-0, 81e).

7e avec 29 points, Paris va donc pouvoir traverser la trêve sans heurts. De son côté, la lanterne rouge grenobloise va devoir s'attendre à une très éprouvante deuxième partie de saison (7 points).

Ils ont appris à gagner????!!!!!!

Il faut avouer qu'ils ont aussi des bons joueurs au PSG, mais à mon avis, la-bas, s'est plus des problèmes extra-sportif qu'il y a, de plus certains ont, je pense trop la grosse tête, comme dans d'autres club.

Ils pensent faire parti des gros clubs et puis enfaite ils font 2 ou 3 très bon matchs et puis après àa joue niveau national!!

Leproux dément toute crise

"Paris n'est pas en crise". Tels sont les mots formulés Robin Leproux, ce lundi. Le président du PSG est en effet monté au créneau afin de réagir sur l'actuelle mauvaise passe du club de la Capitale en championnat. Selon lui, la situation reste néanmoins délicate et il est grand temps de resserrer les boulons.

Robin Leproux ne veut pas entendre parler de crise au sein même du PSG.


Une élimination dès les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, essuyée face à Guingamp sur un but gag de Sakho (1-0), et trois défaites d'affilée subies en championnat, contre Lille (3-1), Monaco (0-1) et Lyon (2-1) successivement, tel est le bilan du PSG après un mois de compétition en 2010. Une copie nulle, à peine relevée par les qualifications obtenues en Coupe de France au détriment d'Aubervilliers (5-0) puis d'Evian (3-1), qui amène à un constat simple: "La situation ne satisfait personne. Aucun supporter, aucun dirigeant, aucun joueur ni l'entraîneur. [...] Cela ne peut plus être acceptable au Paris Saint-Germain. On resserre les boulons", dixit Robin Leproux, lundi, sur le plateau de la chaine Infosport.

Tombé au 14e rang de la L1 cet hiver, le PSG souffre d'un mal qui n'est pas tant physique ou tactique que mental, selon son président: "Si on avait le bon état d'esprit, on ne serait pas là au classement. Ça me rappelle le match contre Monaco où l'on a dix occasions qu'on ne concrétise pas et on perd de manière improbable." Une fâcheuse tendance également observée il y a deux jours au stade de Gerland: "On développe du jeu, on domine Lyon, on a plusieurs occasions pour passer à 2-0 et une fois de plus, on donne à l'adversaire la possibilité de revenir dans le match."

"Je ne me pose aucune question sur l'avenir d'Antoine au club"

Ces largesses, le patron du club francilien entend bien les bannir de son effectif, quitte à user d'une méthode Coué qui paraît pourtant bien désuète à l'heure qu'il est: "On se met trop de pression, on gamberge et on calcule trop. Il faut faire passer des messages. On dit aux joueurs de ne pas douter car ils sont capables de pratiquer du beau football. On est parmi les meilleures attaques, on marque beaucoup de buts. Il ne faut pas qu'ils doutent, ils peuvent battre n'importe quelle équipe !" Et Robin Leproux de claironner sur les ondes d'Europe 1: "Malgré des résultats en deçà de nos attentes, non Paris n'est pas en crise !"

Le président en veut pour preuve "la saine atmosphère" qui règne désormais dans les vestiaires. "Au moins, on a progressé là-dessus.", se félicite-t-il, en référence aux prises de becs passées. Une réussite qu'il attribue volontiers à un Antoine Kombouaré qui reste l'homme de la situation à ses yeux. "Je ne me pose aucune question sur l'avenir d'Antoine au club", assure-t-il, tout en prenant soin de définir les nouvelles perspectives - moins contraignantes, moins pesantes - du PSG: "On va prendre nos objectifs différemment, parce que maintenant il faut observer un principe de réalité. A chaque match on va arrêter de mesurer les points qui nous séparent de la Ligue Europa ou de la Ligue des Champions parce qu'avec ce genre de raisonnement on n'y arrive pas. Dorénavant, c'est concentration absolue et responsabilité absolue de chacun pour gagner un match et après on regardera le suivant."

A l'affût d'une opportunité sur le marché des transferts cet hiver, fort notamment d'une enveloppe de 5 millions d'euros révélée sur le tard, Paris devra néanmoins composer pour ce faire avec les moyens du bord. Si ce n'est le départ de Grégory Bourillon pour Lorient, acté lundi soir aux dernières lueurs du mercato, aucun mouvement n'est venu modifier la donne du club ces dernières semaines. "Nous construisons sur quelque chose de solide. Le mercato hivernal reste un moment dangereux. Et pour un club comme le PSG, ça n'a pas toujours été une réussite", rappelle Robin Leproux. Pour sûr, le PSG a changé. Mais cette évolution tarde à s'avérer payante en termes de résultats. Et Paris ne peut plus forcément s'accorder le luxe d'être en retard sur ses ambitions...

PSG-Leproux: "C'est une humiliation"


Le président du PSG, Robin Leproux s'est montré très en colère après le nouveau revers de son équipe samedi, au Parc, contre Lorient (0-3) dans le cadre de la 23e journée de L1. Il n'hésite plus à mettre ses joueurs devant leurs responsabilités. "C'est une humiliation, c'est le mot que l'ont peut employer. Il faut se remettre en question, moi le premier. Je nous ai trouvés trop beaux en début de saison en pensant que les résultats pouvaient arriver facilement. Il y a toujours un événement, une erreur individuelle ou un manque d'engagement, qui fait basculer le match. Je suis au PSG et je ne peux pas accepter ce qu'il se passe. Les joueurs peuvent livrer un meilleur niveau de jeu, mais sur le terrain mathématique, c'est une catastrophe. Les joueurs ont besoin peut-être d'être bousculés et j'ai été trop bienveillant. C'est une défaite honteuse et ce n'est plus possible. "

Kombouaré: "Les joueurs n'ont pas lâché"

Largués en championnat où ils ne visent plus que le maintien, les Parisiens ont une occasion unique de sauver leur saison en remportant la Coupe de France. A condition de ne pas tomber mardi soir, sur la pelouse de Vesoul, dès les huitièmes de finale de la compétition. Un échec face à un pensionnaire de CFA, même sur un terrain synthétique, serait synonyme d'échec personnel pour Antoine Kombouaré.

Antoine Kombouaré joue gros mardi à Vesoul. (Reuters)


Antoine, après la débâcle de samedi soir face à Lorient, avez-vous pensé à abandonner ?
(Enervé) Je ne vais pas toujours me répéter. Je me bagarre jusqu'au bout. Je suis un battant. Je dois le montrer à mes joueurs et à mon groupe. C'est un état d'esprit à avoir. Je sais que c'est difficile, mais quand on fait ce métier-là, on est amené à vivre ces situations. Ce métier est cruel car on n'est jugé que sur les résultats et le classement. Contre Monaco, on a surtout appris qu'il fallait être efficace. A Lyon, pareil. J'ai vu une belle équipe du PSG. Et puis contre Lorient, on fait vingt minutes de très bonne facture et on marque même un but tout à fait valable. Le premier but nous a fait mal, comme un coup de poing dans la figure. On était KO. Et puis il y a eu douze minutes qu'on a passées dans les cordes. On se prend deux autres buts. En seconde période, on a fait ce qu'on a pu avec un public qui était contre nous - et c'est normal -. Les joueurs n'ont pas lâché. On joue surtout de malchance.

On sent que l'équipe a quand même un mental défaillant...
(Il coupe) Mais c'est ça qui m'embête. On doit travailler ce point-là. Ça arrive d'être mené 1-0, mais il faut continuer à aller de l'avant, à se battre. Il ne faut pas lâcher les joueurs. De temps en temps, il faut soit gueuler, taper du poing sur la table, les encourager. Aujourd'hui, ils ont besoin d'être aidés et encouragés. Il faut rechercher des points positifs dans les matches perdus. Face à Lorient, on est passé à côté au niveau du résultat. Mais sur les vingt premières minutes, non, je n'accepte pas qu'on les critique. Après, le mécontentement des supporters est logique. Mais quand on joue bien, il faut aussi le souligner.

Est-ce qu'ils se sont parlés après le match ?
Ils sont rentrés chez eux, on n'a pas eu entraînement. Ce lundi, on se retrouvait seulement. Mais je pense qu'ils s'appellent, qu'ils se parlent. Ce sont surtout les joueurs qui jouent qui sont touchés. Mais les remplaçants aussi. Des jeunes comme Granddi Ngoyi ou Younousse Sankharé sont aussi très déçus mais tout de même moins touchés parce qu'ils ne jouent pas.

"Faire appel à l'orgueil, à la rage.../i>"

Le président Leproux parlait de faire le tri pour sanctionner les joueurs qui ne se sentent pas concernés par le projet...
(Il coupe) Je ne commente pas les propos du président. Mais dans tous les groupes, il y a des joueurs très costauds et d'autres plus en difficulté. C'est normal. La nature humaine est ainsi faite, on est tous différent face à l'adversité. Il faut faire appel à l'orgueil, la rage, l'envie de repartir de l'avant.

Sentez-vous le besoin de faire appel à un coach pour améliorer le mental des joueurs ?
Non. On a déjà beaucoup de monde dans le staff. Que ce soit les médecins, les kinés, les adjoints... tout le monde joue un rôle important.

Avec du recul, regrettez-vous vos propos assez durs de la semaine dernière ? (Il avait parlé de quelques joueurs "tire-au-flanc", ndlr)
(Enervé) Je n'ai pas à regretter car mes propos n'ont pas été retranscrits dans leur totalité. Alors, c'est quoi les propos ?

On a tous retenu l'expression...
(Il coupe) Bah oui, voilà, vous avez retenu que ce que vous aviez envie de retenir. (Il reprend son calme) J'ai dit que, quand on est quinzième, certains ne sont pas au niveau. Ce qui est normal.

Vous venez de dire qu'il faut surtout les encourager. Mais n'est-ce pas les décourager de dire que certains n'ont pas le niveau ?
Oui, mais... il faut de tout. Dire ce qui va, ce qui ne va pas. Être dur parfois, les encourager, être auprès d'eux. Quand ils sont quinzièmes, est-ce que je dis qu'ils sont bons ?

Mais n'avez-vous pas l'impression que votre coup de gueule a été inutile ?
Oui, mais il faut tout essayer. Le management, c'est ça.

"On n'est pas en confiance, on est en difficulté. "

Après Vesoul, vous irez à Nancy. Deux matches dans l'Est alors que vous êtes à l'ouest, ça ne vous fait pas peur ?
(Il siffle) Il est tout en jeux de mots le garçon... On vit une période difficile mais les matches s'enchaînent. C'est un avantage car cela ne nous laisse pas le temps de gamberger. C'est important de vite renouer avec la victoire pour retrouver la confiance.

Lequel des deux matches est le plus important ?
Vesoul. C'est le match qui vient en premier. Il sera très important de faire en sorte de renouer très vite avec la victoire.

Est-ce que même dans le contexte actuel, vous devez craindre une équipe de CFA ?
Tous les matches sont difficiles. Je ne pense pas qu'il est nécessaire de rappeler qu'il y a eu beaucoup de surprises au tour précédent. C'est un huitième de finale. Vesoul sait qu'on est en difficulté. On va devoir jouer sur un terrain synthétique. Même si on était bien placé au classement on ne ferait pas les beaux contre un adversaire qui sera très motivé à l'idée de jouer le PSG.

Une pelouse synthétique, qu'est-ce que ça change pour vous ?
Les appuis. Les rebonds aussi. Ce n'est pas évident. La surface est importante car elle peut être traumatisante. Certains n'ont jamais joué sur du synthétique. Il y a des risques de blessure plus importants. Est-ce que Vesoul sera avantagé ? Normalement oui, c'est leur pelouse habituelle. Il faudra essayer de garder le plus possible le ballon au sol. S'il pleut, la surface va être glissante. Le jeu va beaucoup plus vite. Mais au-delà du terrain, le plus important sera la motivation. On sait qu'en face, il y aura des morts de faim.

"Quand les supporters viennent gueuler, ça n'a jamais tué personne"

Un joueur comme Mateja Kezman peut-il être aligné ?
Il est encore juste, il n'a pas beaucoup joué ces deux derniers mois. Il a besoin de s'entraîner et de jouer plus souvent. Il a joué un match en CFA et a marqué un but.

N'est-ce pas difficile de s'entraîner dans un climat aussi peu serein, avec la colère des supporters ?
Oui, ça l'est. Mais on fait avec. Le plus important, c'est la sécurité des joueurs. On comprend le mécontentement des supporters. Ils ont le droit de manifester leur colère, même s'il y a des choses qu'il ne faut pas faire. Il faut toujours respecter les gens. Mais quand ils viennent gueuler, ça n'a jamais tué personne.

Sentez-vous que les joueurs ont encore confiance en vous ?
Il faut leur poser directement la question. Je ne m'inquiète pas car je vois ce qu'il se passe sur le terrain. Je vois que, tous les jours à l'entraînement, il y a un échange, un dialogue. Je pense que la confiance est là.

La Coupe devient-elle l'objectif principal du club pour cette saison ?
Si on regarde sur le long terme, ce serait bien de la remporter. Mais globalement, tous les matches seront aussi importants les uns que les autres. Ce serait bien de se qualifier, comme de briser cette spirale négative en championnat samedi face à Nancy

Paris s'en contentera

Le Paris Saint-Germain a décroché un match nul et vierge sur le terrain de Nancy, à l'occasion de la vingt-quatrième journée de Ligue 1. Les joueurs d'Antoine Kombouaré étaient venus à Marcel-Picot avant tout pour défendre et ont contenu les Nancéiens sans trop de difficultés.


Le PSG de Hoarau a décroché un match nul et vierge à Nancy. (Maxppp)


Quand rien ne va plus, revenir aux fondamentaux. Tel était le credo du Paris-SG, qui comptait sur ce déplacement à Nancy pour se retrouver autour d'un gros bloc défensif. Exit Sessegnon suspendu et remplacé par Chantôme, mais pas d'Armand non plus, relégué sur le banc et suppléé en fait par Ceara qui laissait ainsi son couloir droit à Jallet. Pas franchement sexy sur le papier, mais Paris n'avait pas besoin de cela en ce moment.

Les hommes de Kombouaré entament d'ailleurs la rencontre de manière plutôt convaincante. Dès les premières minutes Ceara expédie largement au-dessus une demi-volée pourtant en bonne position après un corner mal repoussé (3e). Jallet reprend un peu ses aises sur le côté droit, moins craintif à porter le ballon et à dédoubler avec Giuly, Makelele et Clément anticipent souvent avec bonheur dans l'entrejeu et Chantôme n'hésite pas à mener le jeu. Les Parisiens alternent attaques placées et frappes de loin, à l'image de Hoarau à côté (18e). Mais malgré son bloc très bas, qui embête considérablement la vitesse des Nancéiens dans le premier quart d'heure, rapidement le Paris-SG s'endort et n'ose plus.

Problème pour les Parisiens, chaque temps faible est un supplice pour leur défense, qui enchaîne les mésententes notamment dans une charnière Camara-Sakho toujours loin de respirer la sérénité. L'ASNL s'approche petit à petit du but d'Edel, qui doit s'employer pour capter sur sa ligne une tête d'Alo'o Efoulou à bout portant après une première reprise dévissée de Dia (21e). Si Chantôme inquiète Bracigliano de loin en contre (32e), Nancy termine un peu mieux la première période à l'image de ce coup franc puissant de Berenguer bien stoppé par Edel (37e).

Une défense retrouvée ?

Rien ne s'arrange vraiment à la reprise, d'un côté comme de l'autre, et les spectateurs d'un Marcel-Picot déjà loin d'être rempli se congèlent peu à peu devant l'absence de spectacle et sous une température glaciale (-3°C au mercure). Les approximations se multiplient, à l'image de ce raté de Ceara devant sa surface qui profite dans un second temps à André Luiz, mais Edel reste solide (55e). Si les Nancéiens restent les plus mobiles, la densité défensive parisienne suffit à contenir les assauts des locaux. D'autant que Kombouaré n'est vraiment pas décidé à prendre des risques, en remplaçant Giuly par Luyindula mais surtout Hoarau par Sankharé (72e).

Sur ses deux premiers ballons ou presque, Luyindula parvient tout de même à se montrer dangereux, en frappant au-dessus (72e) puis en butant de loin sur Bracigliano (76e). Hadji et Macaluso cafouillent dans la surface parisienne (75e) et Erding gâche complètement un ultime coup franc dangereux après une combinaison étrange avec Ceara (88e), pour une fin de match un peu plus à même de réchauffer l'assistance. Mais pas forcément les coeurs des supporters parisiens, qui malgré leurs chants jusque dans les dernières minutes, sont condamnés à une fin de saison sans ambition. Le bloc défensif a tenu l'essentiel malgré quelques frayeurs, peut-être une bonne opération finalement pour le 15e de Ligue 1 en déplacement chez le 13e...

Et si la solution se nommait Kezman ?

De retour d'un prêt peu concluant avec le Zénith Saint-Petersbourg, Mateja Kezman s'entraîne depuis sans relâche pour réintégrer le groupe professionnel parisien. Barré par la concurrence et encore juste physiquement, l'attaquant serbe sévit dans la réserve, devenant ainsi le joueur le plus cher de l'histoire du championnat amateur avec ses 250.000 euros mensuels. Au moment où le PSG traîne sa misère sur le front de l'attaque, "Batman" peut-il enfin déployer ses ailes ?

Malmené depuis son arrivée dans la capitale, Mateja Kezman veut sortir de sa réserve.

Une seule phrase dans le Parisien de ce mercredi a suffi. "Surtout soyez positif dans votre article." Plus d'un an après son "hara-kiri" sur la pelouse du Parc des Princes, en demi-finales de la Coupe de la Ligue, Mateja Kezman ne s'est toujours pas remis de la cabale dont il a fait l'objet. Coupable d'avoir jeté avec véhémence le maillot rouge et bleu du PSG au moment de son remplacement, le Serbe venait de mettre entre parenthèses une histoire qui avait de toute façon démarré en pointillés. La faute à un entraîneur en place, Paul Le Guen, qui n'a jamais souhaité l'arrivée de l'ancien Soulier d'or européen et à des débuts contrastés dans le club de la capitale. Plein de bonne volonté mais limité techniquement, caractériel mais trop effacé dans le collectif parisien, "Batman" a déçu jusqu'à ce coup de sang inopportun.

Depuis, le natif de Belgrade traîne son chemin de croix dans la ville des Lumières, alternant à souhait mise à pied, prêt en Russie et apparitions timides en CFA. Pourtant, sa silhouette arpente toujours les couloirs du Camp des Loges. Alors que faire de ce renard des surfaces, triple meilleur buteur des Pays-Bas, mais au flair porté disparu depuis son départ d'Eindhoven ? Que faire d'un homme apprécié par le vestiaire, mais dont le salaire mensuel de 250.000 euros plombe le recrutement francilien ? Les dirigeants parisiens ont bien une idée et l'ont proposé à plusieurs reprises, mais celle-ci ne satisfait aucun club européen, pas vraiment prêt à engager un joueur sur le déclin, qui plus est, à l'égo et aux revenus démesurés. Alors pourquoi ne pas le faire jouer ? Après tout, au point où les protégés d'Antoine Kombouaré en sont...

"Je me sens prêt à aider l'équipe"

Depuis le début des hostilités en 2010, le club francilien n'a inscrit que deux petits buts en cinq rencontres de championnat. Deux coups de têtes de Mevlut Erding. Un sur une contre-attaque rapidement menée face à des Lillois qui avaient cessé de jouer (1-3) et un coup de boule rageur sur un corner de Stéphane Sessegnon à Lyon (1-2). Constat alarmant, surtout si l'on prend en compte toutes les occasions manquées par Guillaume Hoarau et consorts durant ce dernier mois. La place d'un buteur de la trempe de Kezman, auteur malgré tout de 8 réalisations en 37 prestations la saison dernière, ne serait pas de trop pour renforcer un secteur pù les deux titulaires manquent de lucidité, à force de trop se disperser. Faire trembler les filets, c'est le "truc" de cet avant-centre de 30 ans. A condition de retrouver la confiance, que personne au sein du PSG n'a trouvé bon de lui donner, et de ne pas l'utiliser à contre-emploi. Incapable de réaliser la moindre différence balle au pied, le Serbe reste un joueur de surface. Point final.

Fragilisé par sa distinction de "Ballon de plomb"* en décembre dernier, le troisième salaire du club n'est désormais plus que le cinquième choix d'Antoine Kombouaré au poste d'attaquant. Un véritable camouflet pour ce mercenaire, venu sur les bords de Seine, avec une farouche envie de rattraper le temps perdu. Et même s'il a souvent versé dans le "soap" en clamant à tort et à travers que Paris était "le club de ses rêves", Mateja Kezman a toujours privilégié la piste parisienne, prétendant avoir les qualités caractérielles pour s'imposer dans la capitale. Depuis son retour de Saint-Petersbourg, le tatoué ne rechigne pas à la tâche, quitte à se déplacer avec la réserve, et retrouve progressivement l'intégralité de ses moyens physiques. Buteur contre le Red Star il y a deux semaines, le banni aspire désormais à mieux : "Je ne suis pas apte pour un match entier. Mais aujourd'hui je me sens prêt à aider l'équipe pendant vingt à trente minutes. Je suis en forme et en confiance." Un appel du pied qui ne peut pas laisser insensible tant ceux de ses rivaux au poste semblent carrés actuellement..

* Le ballon de plomb est un trophée inventé en 2003 par le site web des Cahiers du football. Il récompense chaque fin d'année le joueur de Ligue 1, français ou étranger, qui a rassemblé le plus d'opinions négatives sur son nom.

Kombouaré: "Il ne faut pas lâcher"

Affecté par la plus lourde défaite des Parisiens dans un clasico au Parc des princes (3-0), Antoine Kombouaré n'a pas voulu verser dans le psychodrame au moment de revenir sur l'échec de sa formation. Le coach du PSG a préféré insister sur le comportement de ses joueurs et l'insolente réussite de son adversaire. Ambiance.

Antoine Kombouaré n'a pas voulu accabler ses joueurs après la défaite du PSG dans le clasico.

Antoine, comment réagissez-vous à cette défaite contre l'OM sur un score de 3-0 ?
C'est une grosse déception. C'est très dur de perdre ce clasico 3-0. On est tombé sur une équipe insolente de réussite. On a développé du jeu, on s'est créé des occasions mais on ne marque pas. On est tombé sur un grand gardien (Steve Mandanda) en face qui a fait de bons arrêts. C'était vraiment un match frustrant. Mais j'ai beaucoup aimé le comportement des joueurs qui se sont bagarrés.

Qu'avez-vous dit à vos joueurs à la mi-temps ?
A la mi-temps, j'ai insisté sur ce le fait que, ce qu'on a fait lors de la première période, c'était énorme, fantastique. En face, ils ont été capables de marquer, même sans occasion. Il fallait bien défendre, rester bas, profiter des espaces et surtout ne pas prendre ce deuxième but. Et c'est un but qu'on donne, encore, car, si je ne me trompe pas, cela vient d'un centre et sur une petite faute de main d'Edel qui remet dans les pieds de Lucho.

Offensivement, votre équipe a également été défaillante ?
Ce n'est pas faute d'essayer. On a eu un paquet de situations. Et Mandanda fait deux arrêts. Pour un gardien qui n'est pas très bien en ce moment... Je suis également déçu pour les supporters.

"On est tombé sur une équipe en confiance"

Finalement, ce match fait encore penser aux rencontres contre Lyon et Monaco que vous perdez sur des erreurs individuelles ?
Je n'ai pas vu un grand Marseille mais un OM hyper-réaliste. Ils tirent cinq fois au but, une fois à côté et mettent trois buts. Le premier sur un coup franc, le deuxième sur un centre mal repoussé. On fait des erreurs avec de gros dégâts derrière. On est tombé sur une équipe en réussite, en confiance. Je suis déçu pour les joueurs qui font ce qu'il faut pour gagner des matches. Et, apparemment, il faut en passer par là pour revoir la lumière.

3-0, c'est tout de même un gros revers ?
Quand vous perdez 3-0 à domicile, quand on n'est pas au match, on se dit qu'on s'est fait manger. Mais, je le répète, ils ont cadré trois fois et inscrit deux buts avant de marquer le troisième...

Que doit faire le PSG après ce revers contre l'OM ?
Il ne faut pas lâcher quand ça ne veut pas sourire. C'est une période où l'on paie cash la moindre erreur. C'est dur. Mais cela me donne envie de me battre avec eux. Dans ces périodes, nous n'avons pas le droit au moindre relâchement.

PSG: Un supporter dans un état grave

Dimanche soir, avant la rencontre de la 26e journée de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l'OM (0-3), des affrontements ont éclaté autour du Parc des Princes, entre supporters parisiens de la tribune Boulogne et leurs homologues de la tribune Auteuil. Les deux camps, qui s'opposent depuis plusieurs années, en sont venus aux mains avant le coup d'envoi du match, pour finalement qu'un individu impliqué dans les combats soit gravement blessé. Pour rappel, les fans de l'Olympique de Marseille n'avaient, eux, pas fait le déplacement pour contester les mesures de sécurité drastiques mises en place autour de leur voyage dans la capitale.