PSG (Ligue 1).

PSG: Coupet de retour à l'entraînement

Alors que le Paris Saint-Germain se réveille marqué par la correction subie dimanche soir à domicile devant l'OM (0-3), une éclaircie illumine le début de semaine des Parisiens. En effet, le site officiel du club annonce que le gardien Grégory Coupet a repris l'entrainement en douceur ce lundi matin après sa longue absence due à une fracture de la cheville gauche, contractée le 28 novembre dernier contre Auxerre (1-0). L'ancien portier lyonnais a réalisé une séance d'entraînement sous la houlette de Nicolas Dehon, entraîneur des gardiens. Une bonne nouvelle pour le club de la capitale, où l'intérim du gardien suppléant, l'Arméno-Camerounais Edel Apoula, ne s'avère pas convaincant.

Leproux lance un SOS

Alors que la situation sportive du Paris Saint-Germain semble déjà très délicate, Robin Leproux pense surtout à endiguer la violence qui entoure le Parc des Princes et qui a encore fait des dégâts le week-end dernier en marge du Clasico. Le président du PSG en appel à l'aide des pouvoirs publics.

Robin Leproux en appelle à l'aide

"Je me demande ce que l'on attend pour prendre en charge ce sujet ? Faut-il attendre d'avoir dix morts pour s'en emparer ?" Ces questions sont celles de Robin Leproux qui s'est présenté devant la presse mardi matin pour exprimer son écoeurement devant les scènes de violence constatées en marge du Clasico. "Les images d'un homme gisant dans son sang au pied du Parc des Princes défilent dans ma tête ces deux dernières nuits. On a atteint un paroxysme dans la violence, un nouveau seuil dans la guérilla urbaine. J'en prends une part de responsabilité et je l'assume. Même si j'ai beaucoup de mal à le vivre, je dois professionnellement l'apprendre", a déclaré en préambule le président du PSG qui rappelle avoir déjà alerté, deux mois seulement après sa prise de fonction l'été dernier, le ministère de l'Intérieur, où il se rendra dans la soirée, et la Préfecture, où il attendu mercredi à 14h30, sur ce cancer qui gangrène le football.

Un courrier resté lettre-morte, en atteste la situation grave de Yann, ce supporteur de la tribune de Boulogne entre la vie et la mort, prolongement dramatique des incidents qui avaient déjà éclaté à Lille entre supporteurs parisiens. Trop pour Robin Leproux, visiblement désarmé devant cette violence qui frappe les abords du Parc des Princes. "J'attends une aide", a-t-il avoué. "Le PSG ne peut pas s'en sortir seul. J'attends une aide des forces de police qui puissent décourager les gens qui veulent se battre aux abords du Parc des Princes, qui prennent le prétexte d'un match de foot pour se livrer à des lynchages. On ne peut plus jouer la politique de l'autruche. Il faut prendre des mesures exemplaires."

Des mesures fortes

Alors que les parties politiques tentent de s'emparer du sujet à des fins électorales à moins de deux semaines du premier tour des régionales, le président du club de la capitale assume et interpelle les pouvoirs publics. "On attend que les gens qui viennent se battre soient identifiés, condamnés. Et qu'il y ait des interdictions de stade massives prononcées. Que les fauteurs de trouble soient mis hors-jeu et qu'ils ne viennent plus se battre à l'occasion des matches de foot", a-t-il ajouté, précisant que le PSG ne peut pas et ne doit pas se transformer en policier en dehors du stade où, avec un parc de 140 caméras et le budget le plus important de la Ligue 1 en matière de sécurité, le club "arrive à contenir, faute de l'endiguer, cette violence".

Le PSG a néanmoins sa part de responsabilités, poussant Robin Leproux à prendre des mesures fortes comme l'arrêt jusqu'à nouvel ordre de la vente de billets aux supporteurs parisiens pour les déplacements, une "décision très lourde, très grave dans l'histoire du club qui me chagrine mais je s'en suis obligé pour garantir la sécurité de mes supporteurs et de tous". Par ailleurs, le club a décidé de fermer les locaux mis à disposition des associations de supporteurs et de ne pas faire appel dans l'hypothèse où le club serait sanctionné d'un huis-clos. "Il faut que nous assumions ce que nous livrons aujourd'hui comme image", s'est-il justifié.

"Qu'on ne stigmatise pas tous les supporteurs du PSG"

Des mesures appuyées par Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), qui s'est entretenu avec le président parisien dans la matinée. "La situation engendrée par des groupes irresponsables est devenue trop grave. Le club, la Ligue et les pouvoirs publics doivent tout faire pour casser définitivement cette spirale désastreuse aussi bien pour l'avenir du club parisien que pour l'image du football français", a-t-il réagi dans un communiqué. Un Thiriez auquel Leproux adresse un message: "J'attends de la Ligue une compréhension complète de la Ligue. Le PSG a sa part de responsabilité mais que l'on comprenne tout ce que le Paris Saint-Germain fait. On est exemplaire en la matière. Je ne vois pas ce que l'on peut faire de plus ou de mieux. Si ce n'est pas le cas, qu'on nous le dise. Qu'on ne nous condamne pas gratuitement, qu'on ne stigmatise pas tous les supporteurs du PSG."

Et l'intéressé d'en appeler à tous les amoureux du PSG pour une prise de conscience collective: "Je comprends que nos supporteurs soient écoeurés de nos résultats sportifs. Mais comment convaincre nos actionnaires et d'autres investisseurs de mettre plus d'argent dans le club quand on voit des scènes de guérilla comme celles auxquelles on assiste actuellement ? On ne convaincra personne. L'image d'un homme baignant dans son sang gâche tout. Ce n'est pas intéressant. On est en train de mettre le Paris Saint-Germain dans une situation plus que périlleuse. Il faut réussir à mettre les individus qui viennent se battre complètement hors-jeu."

Il sont nuls en ce moment

Ligue 1: Le PSG arrache le nul à Lens

Le Paris Saint-Germain a arraché le match nul à Lens (1-1), ce samedi lors de la 27e journée de Ligue 1. Un but de Sessegnon dans le temps additionnel a permis aux Parisiens de ramener un point de leur déplacement à Bollaert. Roudet avait ouvert le score pour les Sang et Or peu après l'heure de jeu. Au classement, les hommes d'Antoine Kombouaré reculent à la 14e place, tandis que les Lensois est 15e.