OLYMPIQUE LYONNAIS

UEFA Champions League

Lyon prend l'avantage (1-0) !

Ce mardi débutaient les 8èmes de finale aller de l'UEFA Champions League. L'Olympique Lyonnais (photo Hugo Lloris), l'un des deux derniers représentants français en lice, recevait le Real Madrid à Gerland. Comme lors des deux précédentes visites des Espagnols dans la capitale des Gaules, en 2005 (3-0) et en 2006 (2-0), les Gones ont pris le meilleur sur les Madrilènes (1-0) grâce à un but de Makoun. L'OL se déplacera à Bernabeu au retour dans la position d'un qualifié virtuel.

Le Lyon nouveau est arrivé ?

L'Olympique Lyonnais a répondu de la meilleure des manières, mardi soir, aux critiques dont le club rhodanien fait l'objet depuis ses piètres prestations en championnat. La victoire contre le grand Real Madrid (1-0) a sans doute ouvert de nouvelles perspectives pour les Gones.


L'OL a su trouver la potion contre le Real

Le club de la capitale des Gaules a une potion magique: la coupe d'Europe. Habitué à voir les siens peiner en championnat, bien qu'auteurs d'un début d'année des plus remarquables avec 13 points sur 15 possibles, le public de Gerland n'a pas reconnu ses préférés mardi soir contre le Real Madrid. A croire que la plus prestigieuse des compétitions de clubs européennes a réveillé d'un coup tout le potentiel du groupe de Claude Puel. Une thèse qui allait bien à un Jérémy Toulalan pas si étonné que cela à l'issue de la rencontre: "Depuis le début de la compétition, on a toujours été performants en Ligue des champions, on a toujours réussi à élever notre niveau de jeu. Et quand les équipes sont plus joueuses qu'en championnat de France, c'est peut-être plus facile aussi", expliquait le ratisseur de l'entre-jeu lyonnais.

Anthony Réveillère, lui, abondait dans le sens de son coéquipier tout en avançant une autre raison: "La coupe d'Europe, ça nous transcende, c'est sûr, mais il y a aussi le public derrière nous, ce n'est pas le même qu'en championnat. Dès qu'on rate une passe, on est en délicatesse avec le public car il a été habitué à beaucoup mieux dans le passé. C'est parfois difficile mais comme on dit, on fait le métier et on gagne. C'est ce qui s'est passé contre Lens (1-0, 24e journée, ndlr). Les supporters de Gerland deviendraient ainsi plus conciliants à l'égard des Lyonnais lorsque ces derniers évoluent sur la scène européenne. Peut-être. Toujours est-il que l'excellente prestation des Gones, de la première à la dernière minute de jeu, a facilité la communion entre l'enceinte lyonnaise et ses joueurs. On était loin en effet de ce que l'on a vu samedi contre les Sang et Or.

"On a apporté des réponses ce soir"

Certains joueurs choisiraient-ils alors leurs matches ? Révéillère préfère expliquer ce changement brutal d'attitude par une prise de conscience générale et peut-être la fin d'une période délicate: "On a fait un super début de saison (six victoires et deux nuls en deux journées, ndlr) et on disait alors que ce serait une belle saison pour nous. Et puis il y a eu une période de creux, comme la connaît actuellement Bordeaux. Je pense que c'est dû aux enchaînements des matches, le tour préliminaire de la Ligue des champions, etc... J'espère que ce creux est derrière nous même si on a toujours des difficultés dans le jeu en championnat. Mais bon, on gagne. Je préfère ne pas être bon et gagner le week-end et puis faire des bons matches en coupe d'Europe."

Comme la martelé Claude Puel après ce huitième de finale aller, le plus dur va maintenant commencer: "On a apporté des réponses ce soir (mardi, ndlr) mais maintenant c'est ce qui est à venir qui est très important. On ne doit pas descendre en dessous d'un certain niveau car la suite va être intéressante". Il serait dommageable que l'OL ne puisse pas reproduire la même performance dans trois semaines à Bernabeu, et rate ainsi une qualification pour les quarts de finale qui le fuit depuis trois ans.

Avant ce grand rendez-vous, les supporters lyonnais attendent désormais de voir cette embellie en championnat. Et pas plus tard que dimanche à Sochaux. L'occasion également de prendre une revanche sur une équipe qui avait battu l'OL à Gerland le 17 octobre (2-0, 9e journée). Une défaite qui coïncida avec le début des ennuis de Lyon en championnat.

Punaise, Lyon mène déja 0 à 3 en 43 minutes de jeu face à Sochaux et de plus à Sochaux!!!!!!!!!!!!!!!!

Lyon est aller s'imposer 0 à 4 à Sochaux, le retour du Lyon est arriver!!!!!!!!!!!!!!

SOCHAUX-LYON: 0-4

Signé Bastos !
Le huitième de finale aller de la Ligue des champions contre le Real Madrid (1-0), mardi soir, a donné des ailes à l'Olympique Lyonnais. Plus particulièrement au Brésilien Michel Bastos. L'ex-Lillois, positionné à gauche par Claude Puel durant la première demi-heure, a croqué à lui tout seul de timides Lionceaux (4-0), ce dimanche après-midi, lors de la vingt-cinquième journée du championnat de France. Il a d'abord fait mouche sur le premier coup franc de la partie obtenu par les Rhodaniens (0-1, 5e). Avant de mystifier à deux reprises un Teddy Richert, complètement abandonné par sa défense (0-3, 25e et 26e). C'est ce que l'on appelle du travail vite fait, bien fait !

"On a bien pris ce match en marquant assez vite, confirmait Claude Puel, au micro de Foot +. Ensuite, on a su enchaîner puis gérer au mieux." C'est le moins que l'on puisse dire. Entré en lieu et place de Bafétimbi Gomis à l'heure de jeu, l'Argentin Lisandro Lopez a conclu le récital des Lyonnais, bien aidé il est vrai par une bourde de Maxime Josse (0-4, 81e). Grâce à cette deuxième victoire consécutive en Ligue 1, les Gones reviennent au premier plan. Ils intègrent provisoirement le trio de tête, à cinq points des Girondins de Bordeaux et à deux longueurs des Montpelliérains. "L'objectif, c'est toujours d'intégrer le podium puis de le défendre, glissait l'entraîneur des Gones. Après, on verra..."

super triplé de michel bastos

lyon victoire 2 - 0 but de lisandro lopez et apam (csc)

Lyon loupe le coche

L'Olympique Lyonnais a concédé le match nul sur le terrain de Boulogne-sur-Mer, samedi, pour le compte de la 27e journée de Ligue 1 (0-0). Dommage, pour la première fois depuis mi-octobre, les Lyonnais avaient l'occasion de prendre provisoirement la tête du Championnat.

Claude Puel déçu après le match nul de Lyon à Boulogne-sur-Mer.

Källström a eu beau le nier au coup de sifflet final, les Lyonnais avaient peut-être déjà la tête à Bernabeu, ce samedi soir. Attendu dans quatre jours à Madrid pour disputer son huitième de finale retour de la Ligue des Champions, l'OL a perdu deux points à Boulogne-sur-Mer, tenu en échec par le 19e de L1 sur un score vierge. Une largesse qu'il n'avait accordée en 2010 qu'aux seuls Toulousains, triomphant par ailleurs de Nancy, Lorient, Paris, Lens, Sochaux, Nice, et même du grand Real. C'est dire la performance de Boulonnais qui eux, dans le même temps et malgré un match de plus, n'avaient récolté que trois points - dont un face au leader bordelais.

"Contre des équipes comme Marseille ou Bordeaux, la motivation est naturelle. Contre Boulogne, c'est beaucoup plus difficile à appréhender..." Cette crainte exprimée par Claude Puel avant la rencontre, déjà mise en perspective par cette fameuse déconvenue girondine, prenait tout son sens aux premiers pas des Lyonnais sur la pelouse du Stade de la Libération. Timorés, voire empruntés, les Rhodaniens subissaient de plein fouet l'enthousiasme de leurs hôtes, bien décidés à briser ce soir une série de quatre revers consécutifs. Illustration de cette motivation, la belle tentative de Marcq, des 20 mètres, rasant la lucarne de Lloris après 12 minutes de jeu. Un avertissement sans frais qui laissait les visiteurs sans réaction.

Au contraire galvanisés par cette bonne entrée en matière, les Boulonnais, malgré un réel déchet technique, s'évertuaient à créer du mouvement en première période, et finissaient par déstabiliser au plus près l'arrière-garde adverse. A la retombée d'un centre de Lévêque dévié plus ou moins volontairement par Kapo, Cuvillier se heurtait à un Lloris explosif (20e). Une action rondement menée à laquelle les Gones ne pouvaient guère opposer qu'une tête hors cadre de Bodmer (15e) et un coup franc rentrant, bondissant et sournois de Bastos repoussé par Bédénik (32e).

Lloris ne s'incline toujours pas

Secoués dans les vestiaires durant la pause, selon le propre aveu de Cissokho, les Lyonnais revenaient toutefois sur le terrain avec de bien meilleures intentions. A la manoeuvre avec Makoun, Bodmer sollicitait un une-deux et se retrouvait seul face à un Bédénik tout aussi tranchant que son homologue olympien pour garder son but inviolé (53e). Une fiabilité dont il ne se déparait pas tandis qu'il écartait coup sur coup des tirs de Delgado et Källström (63e). Seulement en face, s'il n'était que rarement mis à contribution, Lloris n'en imposait pas moins sa baraka.

Imbattable depuis le but encaissé contre Paris le 31 janvier dernier - soit 620 minutes à l'issue du match de ce soir - le portier international ne devait en effet le prolongement de sa série d'invincibilité qu'à la maladresse offensive toute relative des Nordistes. En particulier lorsque le ciseau de Kapo, point final d'une occasion née d'un coup franc de Cuvillier relayé par Marcq, échouait au ras de son poteau droit peu avant l'heure de jeu (56e). Cette réussite, Lloris et ses partenaires en profitaient jusqu'au coup de sifflet final, alors que les mêmes Cuvillier (66e) et Marcq (90e), pourtant en position idéale dans la surface, dévissaient leur frappe devant le dernier rempart rhodanien.

Revenus de nulle part en ce début d'année, alors qu'ils avaient accusé jusqu'à 13 longueurs de retard sur Bordeaux en décembre dernier, les Lyonnais avaient l'opportunité ce samedi de prendre provisoirement les commandes du championnat en cas de succès, à la veille de l'explication au sommet entre les Girondins et leurs dauphins montpelliérains. Privés d'un tel honneur depuis le 17 octobre et leur surprenant revers enregistré contre Sochaux (0-2), les hommes de Claude Puel attendront. Et pour patienter, ils ont dorénavant un sacré challenge européen à relever...