OLYMPIQUE LYONNAIS

Et oui ils sont trop fort!!!!!!!!!!!!!!!!!

super ta photo rifoufoot

Lyon évite le pire
Mené un but à zéro après quinze minutes de jeu contre le Stade Rennais, l'Olympique Lyonnais a arraché le match nul, dimanche soir à Gerland, lors de la quinzième journée du championnat de France de Ligue 1 (1-1). Du coup, l'OL remonte à la deuxième place au classement.

Décidément, Gerland réussit plutôt bien au Stade Rennais. Les Bretons sont repartis de ce voyage dans le Rhône avec le point du match nul dans leurs bagages, dimanche soir, à l'occasion de la quinzième levée du championnat de France. Preuve de l'aisance rennaise dans l'antre des Gones, ces derniers n'ont plus perdu dans l'ancienne capitale des gaules depuis la saison 2004-05, et une défaite deux buts à un. Pis pour les Lyonnais, en L1, ils ne se sont plus imposés dans leur antre depuis leur victoire devant Toulouse, le 26 septembre dernier. Une mauvaise série qui relègue l'OL à deux longueurs de l'actuel leader de la Ligue 1, Bordeaux, facile vainqueur de l'AS Nancy Lorraine (3-0), un peu plus tôt dans la journée.

L'Olympique Lyonnais est rentré tard, très tard dans cette partie. Trop tard, même. Le Stade Rennais n'en demandait pas tant. Au quart d'heure de jeu, Ismaël Bangoura lançait superbement Asamoah Gyan dans la profondeur. Le Ghanéen fixait alors parfaitement Hugo Lloris puis adressait une superbe frappe croisée qui frappait le poteau droit du gardien international français avant de rentrer dans le but (1-0, 14e). Aussi apathiques que hésitants jusqu'ici, les hommes de Claude Puel, naturellement très remonté sur son banc de touche, reprenaient des couleurs à la suite d'un coup franc de Miralem Pjanic, passé juste à côté de la cage gardée par Abdoulaye Diallo (17 ans), dont c'était la première titularisation, ce dimanche.

Lisandro Lopez sauve l'OL

Le remplaçant de Nicolas Douchez, victime d'une douleur à la cheville à l'échauffement, montrait d'ailleurs toute l'étendue de son talent lors d'un duel remporté une nouvelle fois devant le Bosnien Pjanic (35e). En revanche, il ne pouvait rien sur un coup franc enroulé de Lisandro Lopez, le seul à surnager en attaque du côté des Gones (1-1, 42e). Une égalisation plus que logique tant les joueurs de Frédéric Antonetti ne cessaient de reculer depuis leur ouverture du score. Ensuite, la seconde période fut bien calme, excepté durant les dix dernières minutes de la partie, pour le moins débridées. Ainsi, dans un premier temps, Bruno Cheyrou butait sur un Lloris impeccable (83e), avant que Fabien Lemoine frappe à côté (88e).

Pour sa part, le septuple champion de France n'était pas en reste. Sur la droite de la surface de réparation, Bafétimbi Gomis adressait une puissante frappe que Diallo, grâce à une superbe parade, déviait sur sa barre transversale (89e) ! Coup de sifflet final : Lyon ne gagne pas, Lyon ne gagne plus, surtout à domicile. Force est de constater que les Lyonnais ont égaré la clé de Gerland, pour le plus grand plaisir des Girondins de Bordeaux qui comptent maintenant deux points d'avance sur un duo composé de l'OL et l'AJ Auxerre. De son côté, sous une pluie battante, le Stade Rennais a, une nouvelle fois, cultivé son jardin.

Lyon voyagera en seconde

L'Olympique Lyonnais n'a pas validé son billet en première. Victorieux des Hongrois de Debrecen (4-0) à Gerland mercredi soir, les hommes de Claude Puel devront se contenter de la classe économique lors des 8es de finale de la Ligue des Champions. Car la victoire de la Fiorentina à Liverpool dans les arrêts de jeu (2-1) maintient l'OL en deuxième position du groupe E.

Au contraire des Girondins de Bordeaux, qui se sont qualifiés pour la prochaine phase en terminant à la première place de la poule A, l'Olympique Lyonnais a dû se contenter de la deuxième place qualificative du groupe E pour se hisser en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Une place qui n'offrira pas l'avantage aux Gones de recevoir lors du match retour. La belle victoire, mercredi, des Rhodaniens face à Debrecen (4-0) n'aura donc pas suffi puisque la Fiorentina a arraché les trois points de la victoire à Liverpool dans le temps additionnel (2-1).

Une déception car, après seulement deux succès en dix matches, les Lyonnais se sont rassurés de belle manière contre leurs adversaires les plus faibles du groupe. A vrai dire, les protégés du Président Aulas n'ont pas vraiment eu le temps de trembler dans cette rencontre. Après une première occasion hongroise sur laquelle Lloris se montre attentif (15e), la machine olympienne va se mettre en route. En forme de première banderille, Jean II Makoun se voit logiquement refuser un but pour une position de hors-jeu (21e). Peu après, Bafétimbi Gomis ne laisse pas passer sa chance et met les siens sur les bons rails (1-0, 25e)

Gilardino et la Viola chipent la première place

Une avance qui sera confortée juste avant la pause via la patte gauche de Michel Bastos suite à un coup franc de Miralem Pjanic (2-0, 45e). A mi-parcours l'OL se retrouve dans une position idéale. D'autant plus que du côté d'Anfield, Liverpool a ouvert la marque par Benayoun et offre ainsi la première place du groupe E aux représentants tricolores. Les partenaires d'Hugo Lloris vont alors s'appliquer à boucler l'affaire en inscrivant un troisième et un quatrième but par Pjanic (3-0, 59e) et Cissokho (4-0, 76e). Tout semble alors tourner comme il faut à Gerland, sauf que...

Sauf que sur les bords de la Mersey, les choses ont évoluées et pas dans le bon sens pour Lyon. Martin Jorgensen a égalisé d'un tir croisé du gauche. Encore premier à ce moment précis, les Rhodaniens vont déchanter quand la Viola va décrocher une victoire précieuse (2-1) grâce à une réalisation d'Alberto Gilardino dans les ultimes secondes de la rencontre. C'est donc les partenaires de Sébastien Frey qui auront le privilège de recevoir lors de leur huitième de finale retour. A Gerland, les Gones ont compris que, malgré leurs efforts, ils risquent d'hériter d'une grosse cylindrée lors du tirage au sort de la prochaine phase. Finalement, peu importe la façon de voyager du moment que l'on arrive bien à bon port, à savoir les huitièmes de finale.

Comme par hasard, ils font exprès ou quoi Liverpool?????!!!!!!

Pour ce début de ligue des champions, Lyon va empocher la somme de 14 millions d'€.

S'est hallucinant ses sommes la!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et oui et c'est pas fini!!

Lyon pourrait faire forte impression après la trève hivernale!!!!!!!!!!!!!

Victoire importante de Lyon hier soir!!!!!!!!!!!!!!!!

Un gros soulagement!!!!

Dommage pour Lyon qui fait match nul à Monaco 1 à 1, après avoir ouvert le score!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En plus Bastos avait tiré un superbe coup franc mais Lyon a ensuite trop subi!!

Ce Lyon n'a plus les crocs

Rien ne va plus à Lyon ! Le temps où Lyon affichait son incontestable supériorité semble bel et bien révolu. Une nouvelle fois défait sur sa pelouse face à Montpellier (1-2) dans le cadre de la 19e levée de Ligue 1, l'OL s'est enlisé dans une crise toujours plus profonde. Dans le même temps, le PSG a retrouvé le sourire en dominant Grenoble (4-0) et Lorient et Sochaux ont respectivement dominé Valenciennes (3-2) et Rennes (2-0).

LYON-MONTPELLIER : 1-2

"On est chez nous et on se doit de prendre des points. C'est un concurrent direct de cette première moitié de saison car ils ont un match de retard. C'est une équipe très solide, très performante avec une bonne organisation. On s'attend à un très gros match de cette équipe". Interrogé sur le site officiel de l'OL avant la rencontre, Claude Puel avait vu juste. C'est en effet une solide et vaillante formation héraultaise qui est venue enfoncer les Gones dans une crise un peu plus profonde en repartant de Gerland avec les trois points de la victoire (0-1).

En proie au doute actuellement, avec des performances loin d'être époustouflantes en championnat, l'Olympique Lyonnais avait à coeur de se redonner confiance avant la trêve ce mercredi avec la réception de Montpellier, dans le cadre de la 19e levée de Ligue 1. Mission manquée. Incapable d'apporter du danger sur la cage de Jourdren, le onze lyonnais a une nouvelle fois fait preuve d'une extrême fébrilité et d'une impuissance totale face à une formation montpelliéraine entreprenante qui a une nouvelle fois prouvé l'étendue de ses qualités offensives. Solidaires, les Héraultais l'ont été dans cette rencontre relativement pauvre en occasion de but.

Et c'est sur un exploit personnel de Montano venu crucifier Lloris d'une merveille de balle enroulée en lucarne des 20 mètres que Montpellier, en début de seconde période, est venu anéantir les illusions de Claude Puel de terminer cette première partie de saison avec un denier succès au compteur. Et si les Lyonnais avaient trouvé les ressources pour revenir au score en fin de rencontre par l'intermédiaire de Gomis, c'est finalement Marveaux qui dans les derniers instants du match donnait la victoire à sa formation.

Cette nouvelle défaite des Gones leur fait perdre de nouveaux points précieux dans la lutte pour le titre et les relègue à 11 points du leader bordelais qui tentera pour sa part de creuser l'écart en venant à bout de Toulouse à 21h.

Ils ont vraiment du mal cette année!!!

ALLEZ LYON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Oui cette équipe est vraiment trop irrégulière, dommage, mais le match contre le REAL pourrait devenir un match référence!!!!!!!!!!!!!

Lyon maintient le cap

L'Olympique Lyonnais s'est imposé à Lorient (3-1), mercredi soir, lors de la 21e journée de Ligue 1. Un deuxième succès de rang hors de ses bases qui permet au club rhodanien de conserver sa cinquième place au classement.

Ça n'était plus arrivé à Lyon depuis le début du mois d'octobre. Mercredi au Stade du Moustoir, les Lyonnais ont signé un deuxième succès consécutif, qui plus est à l'extérieur. Quatre jours après avoir battu Nancy (0-2), les hommes de Claude Puel se sont en effet imposés en terre lorientaise (3-1). Ce succès fut toutefois long à se dessiner pour des Rhodaniens qui sont encore loin d'être rassurants notamment en défense.

Les Lyonnais démarrent en trombe cette rencontre. Excentré côté gauche, Michel Bastos adresse un centre pour Cesar Delgado, qui place une superbe reprise de volée, déviée en corner par Fabien Audard, auteur d'une parade non moins spectaculaire (1e). La réaction des Merlus ne se fait toutefois pas attendre. A la suite d'un coup franc d'Olivier Monterrubio, repoussé par la défense rhodanienne, Sigamary Diarra tente sa chance de 25 mètres, mais son tir à ras de terre est capté par Hugo Lloris (3e). Dans la foulée, le portier tricolore est de nouveau mis à contribution. Sur un ballon en profondeur de Pierre Ducasse, Monterrubio pique son ballon. L'ancien Niçois est encore à la parade. Ducasse a poursuivi son action, mais ne parvient pas à trouver le cadre (5e).

Après un début de match haletant, les deux formations éprouvent le besoin de souffler. Les Bretons sont toujours les plus entreprenants et sur un centre venu de la gauche adressé par Arnaud Le Lan, consécutif à un bon travail de Diarra, Ducasse parvient à contrôler le cuir entre deux défenseurs lyonnais et à tromper Lloris à bout portant (0-1, 27e). Une nouvelle erreur de marquage qui a dû faire enrager Claude Puel, qui ne peut pas encore compter sur sa nouvelle recrue, Dejan Lovren, encore trop juste pour ce déplacement.

Källström en chef d'orchestre

Au retour des vestiaires, les Gones sont tout proches de l'égalisation, mais le coup franc direct de Kim Källström heurte la transversale, avant de rebondir juste devant la ligne de but (52e). Ce n'est que partie remise, puisqu'à la suite d'un centre de Bastos, délivré depuis le côté droit, la défense bretonne peine à se dégager et Lisandro Lopez glisse le ballon au fond des filets (1-1, 62e). Les hommes de Christian Gourcuff accusent le coup et vont céder suite à deux inspirations de Kim Källström. Après avoir récupéré le ballon à l'entrée de la surface, le Suédois déclenche une frappe surpuissante qui surprend Audard (2-1, 70e).

Le milieu rhodanien récidive en toute fin de rencontre. Servi côté gauche, il voit Audard anticiper le centre et frappe directement au but. Le dernier rempart lorientais ne peut qu'accompagner le cuir dans ses filets (3-1, 88e). Lyon décroche ainsi un deuxième succès consécutif à l'extérieur et occupe toujours la cinquième place, avec le même nombre de points que l'OM (4e) et Monaco (6e). Ce petit groupe grappille tout de même trois longueurs à des Lillois qui ont chuté à Sochaux. C'est toujours ça de pris.

Rien ne va plus pour Lyon, aprés avoir était éliminer de la Coupe de France, ils ont étaient sortie hier de la Coupe de la Ligue par Lorient!!!!!!!!!!!

OL, victoire capitale

Malmené par le Paris Saint-Germain pendant une bonne heure de jeu, l'Olympique Lyonnais a su revenir dans la partie pour finalement l'emporter (2-1), ce dimanche soir à Gerland, lors de la vingt-deuxième journée de Ligue 1. Erding pensait avoir fait le plus dur mais Gomis puis Cris ont donné la victoire aux Gones.

Le dimanche efface la rouille de toute la semaine. Même dans le Rhône, à Lyon. Écarté de la Coupe de France par Monaco (2-1) puis de la Coupe de la Ligue par Lorient (1-0), l'Olympique Lyonnais a fait mieux en Championnat, lors d'une nouvelle joute dominicale arrachée sur le fil devant le Paris Saint-Germain (2-1). Cette fois, les Gones l'ont emporté à Gerland, leur antre, dans lequel ils n'avaient plus gagné une rencontre de Ligue 1 depuis le 16 décembre dernier, et une victoire face au simple promu Boulogne-sur-Mer (2-0). Mais qu'il est loin le temps où la troupe de Jean-Michel Aulas paraissait intouchable dans son enceinte, souvent qualifiée à raison de citadelle imprenable.

Cette période, tellement faste et somptueuse, Claude Puel ne l'a pas connue. Il l'a contemplée avec envie et émerveillement de Lille, son ancien club. Force est de constater que depuis l'arrivée du technicien castrais sur les bords du Rhône, en lieu et place d'Alain Perrin, l'OL ne conquiert plus de titre. Pire, Lyon ne fait plus peur. Et, malgré ce succès, cela ne devrait pas changer cette année tellement les coéquipiers de Sidney Govou sont devenus banals, quasi médiocres. Les Parisiens, quatorzièmes au classement, le sont aussi, c'est vrai. Mais eux ont su très vite réagir au contraire des septuples champions de France, revenus très fort seulement dans les toutes dernières minutes de la partie.

Le tournant du match se situe à l'heure de jeu. Paris mène logiquement au tableau d'affichage grâce à une réalisation de Melvut Erding en première période (0-1, 10e) mais Philippe Kalt, l'arbitre de ce duel, expulse Mamadou Sakho, coupable d'avoir taclé Bafetimbi Gomis en position de dernier défenseur. Outre le carton rouge, la sanction est presque immédiate. Gomis se fait justice lui-même après un corner botté par son coéquipier Cesar Delgado (1-1, 77e). Dans la foulée, une tête de Cris lobe Apoula Edima Edel (2-1, 81e) et permet à Lyon de rugir de plaisir. Ce plaisir, s'il laisse les Rhodaniens grimper à la quatrième place du classement, semble quand même éphémère.

Match nul contre Toulouse 0 à 0.

Juninho évoque l'OL

Dans un entretien accordé à Canal +, Juninho s'est exprimé sur la situation actuelle de son ancien club, l'Olympique Lyonnais, mais a également évoqué le cas Lisandro Lopez avant de dresser un portrait de son ancien entraîneur, Claude Puel. Une chose est sûre, l'ancien milieu de terrain lyonnais ne manie guère la langue de bois.

Juninho suit de près le parcours de l'OL cette saison. (Reuters)

Ils se sont tant aimés... Juninho et l'Olympique Lyonnais, c'est huit saisons de fidélité pour sept titres de champion de France. Ces deux seuls chiffres suffisent à eux seuls à donner à l'ancien milieu de terrain brésilien de l'OL toute légitimité pour dresser un état des lieux sur un club, qui depuis son départ lors de la dernière intersaison, n'en finit plus de rétrograder dans la hiérarchie nationale, incapable aujourd'hui non seulement de tutoyer les sommets passés, ni même de contester le nouveau leadership bordelais.

Depuis sa retraite exotique et dorée d'Al-Gharrafa, à Doha, au Qatar, Juninho, qui vient de fêter ses 35 printemps le mois dernier, jette dans un entretien accordé à Canal+ un regard d'expert, et sans concession, sur la lente érosion du statut et des résultats de son ancien club. L'ex-grand de France est aujourd'hui tombé à la quatrième place du classement de Ligue 1 après un piètre match nul (0-0) enregistré ce week-end, à Toulouse, où le niveau de jeu lyonnais a confiné au néant. Une expression individuelle et collective à des années lumière de la splendeur passée, qui si elle blesse forcément cet amoureux de l'OL, ne l'empêche pas, bien au contraire, de dresser l'état des lieux d'un jeu en déliquescence. A l'image de ce 4-3-3 transformé en 4-4-2 le matin même du match dans la Ville Rose...

Juninho: "Puel n'aime pas trop écouter."

"Le problème aujourd'hui, c'est qu'ils ont du mal à passer sur les côtés. Toutes les meilleures équipes du monde possèdent des joueurs qui font la différence sur les côtés, qui jouent près de la ligne. Lyon ne possède pas forcément aujourd'hui cette capacité de faire la différence balle au pied", constate "Juni", qui se souvient évidemment qu'il évolua à son époque aux côtés des Govou et Malouda, là où aujourd'hui, à l'image de la bouillie présentée à Toulouse, il fut réclamé à un Kim Källström de jouer côté gauche. Pour un déchet évident sans que l'on puisse vraiment critiquer le Suédois, dont ce n'est ni la vocation, ni surtout le poste. Une mission dont la recrue, Dejan Lovren, décidément utilisé à toutes les sauces, ne s'acquittera pas plus.

L'ancien taulier de l'OL avoue souffrir de voir celui qui a le talent et la stature pour lui succéder en tant qu'idole et locomotive du club rhodanien, l'Argentin Lisandro, vivre une telle saison. "Ça me fait mal de voir Lisandro jouer tant de matches à gauche." Un buteur en souffrance lui aussi de ne pouvoir être exaucé par Claude Puel, son entraîneur, lorsqu'il réclame d'évoluer dans l'axe au soutien d'un attaquant, son placement de prédilection. L'occasion pour Juninho d'aborder la question de Puel avec lequel les relations lors de leur unique saison de collaboration n'auront, c'est le moins que l'on puisse dire, pas toujours été au beau fixe...

Difficile de trouver du positif dans le portrait dressé du technicien: "C'est quelqu'un d'honnête, c'est un entraîneur qui connaît le foot, il aime bien le travail. C'est vrai qu'il n'aime pas trop écouter. Il aime bien ce qu'il pense... Il pourrait être plus proche des joueurs expérimentés. Quand j'étais là, il voulait surtout faire sortir des jeunes, mais ce n'est pas toutes les années que tu vas faire sortir des Karim (Benzema) ou des Hatem (Ben Arfa). Je vois aujourd'hui sortir le jeune Gonalons, c'est très fort, c'est bien, mais malheureusement, à Lyon, il y a beaucoup de pression pour obtenir des résultats immédiats." Au-delà d'un constat légitime perce aussi l'amertume d'un grand affectif auquel un nouvel entraîneur n'aurait pas accordé le respect qu'il méritait. Au risque de frôler un peu la paranoïa. "Je me sentais un peu plus visé que les joueurs français, Cris et mois étions toujours très critiqués, alors que Karim, qui ne faisait pas une bonne saison, n'était pas critiqué autant."

On devine une blessure encore fraîche, qui n'empêche pourtant pas l'intéressé, à l'écouter, de toujours brûler de la même passion pour le club de sa vie. "Je retournerai à Lyon si je me sens capable d'aider le club, de faire quelque chose comme je le faisais sur le terrain. Je vais me préparer pour ça, mais l'un des objectifs de ma vie est de rentrer à Lyon". Reste à savoir si Lyon aura alors retrouvé tout son lustre...

Bafetimbi Gomis et Lyon se sont imposés devant le Racing Club de Lens. (Reuters)

Lyon, une victoire et des doutes

L'Olympique Lyonnais s'est imposé devant le Racing Club de Lens (1-0), ce samedi soir, à l'occasion de la vingt-quatrième journée de Ligue 1. Malgré le but de César Delgado devant les caméras d'Orange sport, cette victoire ne lève pas les doutes des Lyonnais avant un huitième de finale de Ligue des Champions contre le Real Madrid, mardi.

L'OL n'oublie pas Juninho

Juninho est au centre des débats ces derniers temps du côté de l'Olympique Lyonnais. Après Cris, c'est au tour de Bernard Lacombe de souhaiter le retour de "Juni" dans les rangs lyonnais. Rappelons que le milieu de terrain brésilien avait été poussé vers la sortie par Claude Puel et ainsi transféré l'été dernier à Al-Gharafa.

Bernard Lacombe souhaiterait le retour de Juninho du côté de l'OL.



"Je ne me suis pas posé la question et ce n'est pas l'objet de cette conférence de presse." Il y a un temps pour tout, selon Claude Puel. Surtout lorsqu'il lui est demandé de se prononcer sur le cas Juninho. Interrogé sur le sujet mardi à la veille du huitième de finale de la Ligue des champions face au Real Madrid, l'entraîneur de l'OL a botté en touche.

Sauf que la sirène n'a pas encore retenti et que le dossier n'est pas clos. Oui, "Juni" intéresse toujours les Gones, parole de Bernard Lacombe. Oui, il a envie de revenir, parole de Cris. Et oui, il suit encore de près l'actualité du club rhodanien, comme il l'avait récemment montré sur le plateau du Canal Football Club

Si Claude Puel est aussi peu disert sur la question, c'est sans doute parce qu'il se souvient qu'il avait été à la base du départ l'été dernier du milieu de terrain brésilien, qui a atterri au club d'Al-Gharafa, à Doha, après avoir guidé l'Olympique Lyonnais à sept titres de champion de France de rang entre 2002 et 2008. Mais ses derniers mois timides à Gerland, et ses trente-trois ans passés, avaient convaincu les dirigeants de s'en séparer, qu'importent le palmarès et la cote de popularité du joueur.

Cris: "C'est un joueur comme lui qu'il nous manque."

Mais huit mois plus tard, un parfum de nostalgie revient titiller les narines de Bernard Lacombe qui, sur Europe 1 mardi, s'est laissé aller à la confidence. "Moi, j'aimerais qu'il revienne, pour jouer, car il en est encore capable, a admis le bras doit du président Jean-Michel Aulas dans Europe 1 Foot. C'est sûr qu'il nous dépannerait. Il manque dans l'efficacité, surtout dans les coups de pieds arrêtés, car aujourd'hui, un but sur trois est inscrit de cette manière. Le Real en avait d'ailleurs fait les frais une année. Là, en plus quand vous avez des matches tous les huit jours, lui il sait faire le métier. Le jour J, à l'heure H, il sera là."

Une manière de dire que la relève de l'ancien n°8, notamment incarnée par Pjanic et Ederson, n'est pas encore à la hauteur. Et que son départ dans le Golfe avait été précipité, "une erreur" confesse d'ailleurs Bernard Lacombe, qui n'est pas le seul à le penser au sein du club. Très proche de son compatriote, Cris a également milité dans les colonnes du Progrès pour le retour à Lyon de Juninho. "Oui, il regrette sa décision, et il a envie de revenir ici comme joueur, a assuré le défenseur auriverde lundi. C'est un joueur comme lui qu'il nous manque. Dans le vestiaire, c'était un leader, et sur le terrain, il se montrait intraitable." Intraitable et influent. Ce qui, peut-être, déplait à Claude Puel.

Lyon à mi-chemin d'un exploit

L'Olympique Lyonnais a créé une petite sensation en s'imposant face au Real Madrid (1-0), mardi, lors des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. Une troisième succès consécutif à Gerland contre les Espagnols qui permet aux hommes du Président Aulas de croire encore à la qualification.


Makoun a fait plié Casillas et le Real.


Comme quoi en football, tout est possible. On savait le ballon rond capricieux, on en a encore eu une preuve supplémentaire avec la bonne performance de l'Olympique Lyonnais, mardi soir, lors des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions. L'équipe rhodanienne a réussi à s'imposer par la plus petite des marges face à l'un des grandissimes favoris de la compétition, le Real Madrid (1-0). Une victoire que peu d'observateurs envisagaient avant le coup d'envoi. Avant le match retour, les hommes de Claude Puel ont ainsi pris une petite avance mais surtout, ils n'ont pas hypothéqué leurs chances de qualification.

Une qualification pour les quarts de finale qu'il faudra sans doute décrocher à Santiago Bernabeu le 10 mars prochain contre une formation madrilène plus impliquée et plus volontaire que celle que l'on a pu voir dans le Rhône. Car même si l'état du terrain n'a pas aidé les artistes de la capitale ibérique, les partenaires de Sidney Govou ont eux fait preuve d'une solidarité et d'une solidité à toutes épreuves qui leur ont permis de s'octroyer une victoire précieuse. La première période a ainsi ressemblé à un combat pour prendre le dessus, notamment dans l'entre-jeu. Les quinze dernières minutes du premier acte sont incontestablement à l'avantage des locaux qui ne sont pas loin d'ouvrir la marque. Cesar Delgado voit notamment sa reprise de volée heurter le poteau d'un Iker Casillas scotché sur sa ligne (41e).

L'éclair de Makoun

Au retour des vestiaires, les Gones vont poursuivre sur leur lancée. Et c'est presque à la surprise générale que Jean II Makoun va faire tomber la foudre sur la pelouse de Gerland. Le Camerounais hérite du ballon aux 40 mètres dans l'axe et profite de ne pas être attaqué pour déclencher une frappe limpide des 25 mètres. Le pétard du milieu lyonnais s'élève et trompe la vigilance du dernier rempart madrilène en allant se loger dans la lucarne droite (1-0, 47e). Incroyable ! L'OL est en train de faire chanceler l'ogre merengue. Les hommes de Manuel Pellegrini ne sont pas au mieux et Lyon se procure alors les opportunités de doubler la mise. Lisandro Lopez manque de réussite par deux fois (57e et 58e) alors qu'Aly Cissokho bute sur Casillas (63e).

Hugo Lloris n'est pas en reste et préserve son but à plusieurs reprises devant Cristiano Ronaldo (61e) ou Gonzalo Higuain (64e). Même l'entrée de l'ancien enfant prodigue de l'OL, Karim Benzema ne fera pas céder le portier de l'équipe de France. Le score n'évoluera plus et le club rhodanien tient sa bonne performance. Alors que tout le monde ou presque promettait l'enfer aux joueurs de Puel, ces derniers ont su répondre présents, restant invaincus contre le Real. En trois confrontations à Gerland, Lyon a toujours gagné contre les Merengue. Après 2005 (3-0) et 2006 (2-0), les Gones iront donc chercher la qualification à Bernabeu où ils ont à deux reprises fait match nul (1-1 en 2005 et 2-2 en 2006). Pareil résultat en mars prochain et Lyon tiendra son quart de finale. La moitié du chemin est faite mais le plus dur est encore devant Jérémy Toulalan et consorts