OLYMPIQUE DE MARSEILLE

L'OM n'y est plus

Dominé dans son antre par une formation auxerroise relativement entreprenante (0-2) dans le cadre de la 19e journée de Ligue 1, les Marseillais ont une nouvelle fois laissé échapper de nouveaux points précieux dans la lutte pour le titre. Dans le même temps, Lille a étrillé Nancy sur sa pelouse (0-4) et Nice et Le Mans ont été neutralisés par Boulogne-sur-Mer (2-2) et Monaco (1-1).

MARSEILLE-AUXERRE : 0-2

Sensation au Vélodrome ! L'AJA, surprenant depuis le début de la saison, est reparti du Stade Vélodrome avec les trois points de la victoire. Après avoir été neutralisé par Saint-Etienne hors de ses bases (0-0), l'Olympique de Marseille a été dominé par une entreprenante formation bourguignonne ce mercredi dans son antre (0-2).

Et c'est Dennis Oliech qui a permis à sa formation de l'emporter ce mercredi. L'ancien Canari est en effet apparu comme le bourreau des Olympiens. En frappant par deux fois, il a en effet propulsé ses coéquipiers vers la victoire, leur permettant par le même occasion de recoller à leurs adversaires du soir au classement général, à la 4e place.

Parfaitement lancé en profondeur juste avant la pause, l'attaquant bourguignon s'est tranquillement permis d'ajuster le portier tricolore, Steve Mandanda, d'une balle piquée astucieuse, ouvrant le score pour une formation bourguignonne sans complexe, venu crucifier une formation phocéenne en proie au doute depuis quelques rencontres. L'arrière-garde marseillaise, relativement apathique, aura une nouvelle fois parlé d'elle en fin de rencontre en laissant le Kenyan filer au but et y aller de son doublé (0-2, 79e).

Il s'agit là de la quatrième défaite de l'OM cette saison, qui ne figure plus sur le podium à l'issue de cette première partie de championnat. Une défaite qui devrait susciter quelques interrogations et remises en questions au sein du club phocéen dans les prochains jours...

Cette année, certaines grosses équipes sont beaucoup trop irrégulières!!!!!!

Oui il faut ésperer que sa va aller mieux pour l'OM, de plus avec les joueurs qu'ils ont ils devraient avoir plus de points.

OM-Dassier: "Je ne veux pas polémiquer avec Mancini"

"Je ne veux pas polémiquer avec Mancini". Le président de l'OM, Jean-Claude Dassier, a réagi dans Europe 1 foot aux propos tenus dans les colonnes de L'Équipe par le joueur brésilien de l'Inter Milan, qui accuse le club phocéen d'avoir "manqué de courtoisie". "Mancini voulait venir et nous, on a effectivement réfléchi. Après, on s'est fait recevoir comme des chiens dans un jeu de quilles à Milan. On a eu le sentiment qu'il n'y avait aucune envie de sa part". Le président marseillais assure désormais que "la page est tournée".

L'OM montre de la conviction

L'Olympique de Marseille s'est assuré une place dans le dernier carré de la Coupe de la Ligue, mercredi soir au Vélodrome, en maîtrisant Lille au stade des quarts de finale (2-1). Menés au score dès l'entame de match, les Phocéens ont su redresser la barre. Le Stade de France n'est plus qu'à une marche pour les hommes de Didier Deschamps.

L'OM version 2010 serait-il un cru de qualité ? S'il est trop tôt pour le dire, il est cependant judicieux de noter que la formation marseillaise fait preuve de caractère. Les Phocéens ont réussi à refaire surface face à Lille avant de l'emporter (2-1), mercredi soir, lors des quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Un succès qui ouvre les portes des demi-finales aux Provençaux, chose qui n'était plus arrivé depuis la saison 2002-2003. A l'époque Marseille avait dû céder à domicile contre le futur vainqueur, le Monaco de Didier Deschamps, l'actuel coach olympien (0-1).

Et pas le temps de dire "ouf" pour les 20 000 spectateurs présents dans les travées du stade Vélodrome. Après une première alerte sur le but de Mickaël Landreau avec une tête de Souleymane Diawara non cadrée d'un rien (2e), ce sont les Dogues qui vont mettre dans le mille les premiers sur une contre-attaque rondement menée. Eden Hazard intercepte un ballon dans son camp et file comme l'éclair aux avant-postes. Après une course de 40 mètres, la pépite belge transmet dans l'intervalle à Tulio De Melo. Le Brésilien profite alors d'un contre favorable pour ouvrir la marque du gauche (1-0, 4e). Stupeur sur le boulevard Michelet ! Les Olympiens vont pourtant rapidement réagir. Charles Kaboré, titularisé au poste de latéral droit, centre fort devant le but nordiste, Jerry Vandam amortit involontairement le ballon pour Lucho Gonzalez qui fusille le portier adverse d'un volée du droit (1-1, 9e).

L'apport de Ben Arfa et Valbuena

Les compteurs sont donc remis à zéro et les deux buts ont parfaitement lancé la rencontre. Les deux formations déploient un jeu rythmé qui laisse place à un spectacle d'une grande qualité. Que ce soit Ludovic Obraniak (29e) et Adil Rami (36e), côté lillois, ou Mamadou Niang (44e), côté phocéen, le troisième but du match n'est pas loin. Mais les deux gardiens repoussent à chaque fois l'échéance. A la pause, la décision n'est pas encore faite mais tout porte à croire que les choses ne vont pas en rester là. Et le début de seconde période ne va pas vraiment faire mentir cette hypothèse. Quelques minutes suffisent à Hatem Ben Arfa, métamorphosé depuis la trêve, pour tirer sur le poteau d'un Landreau complètement battu (51e). C'est alors que le tournant du match va avoir lieu avec le second carton jaune et l'expulsion de Yohan Cabaye (57e).

A dix la pression marseillaise va se faire trop forte pour le Losc. Abriel bute sur le gardien lillois (77e) juste avant que Valbuena ne voit sa reprise de volée sauvée sur la ligne par Obraniak (78e). Ce ne sera que partie remise pour le lutin sudiste. Très à l'aise sur le pré à l'image de Ben Arfa, Valbuena va délivrer l'OM en trouvant le petit filet adverse sur un service de Niang (2-1, 81e). Si Franck Béria expédiera une frappe lourde sur la barre en fin de match (90e+1), ce sont bien les locaux qui arrachent leur qualification. Avant ce match, Marseille n'avait réussi à s'imposer qu'à une reprise après avoir été mené au score à domicile cette saison. C'était contre Le Mans il y a une semaine lors de la 21e levée du championnat. Preuve supplémentaire que l'OM version 2010 sait désormais faire dans la réaction.

Défaite de l'OM, face à Monptellier 2 à 0!!!!!!!!!!!! Domage.

Marseille tient sa finale

L'Olympique de Marseille a obtenu son billet pour le Stade de France, mercredi, en s'imposant face à Toulouse (2-1) lors de la première demi-finale de la Coupe de la Ligue. Un succès acquis sur la pelouse du Stadium, ce qui n'était plus arrivé aux Phocéens depuis 2005. En finale le 27 mars prochain, les Provençaux défieront soit Lorient, soit Bordeaux.

L'OM en terrain conquis

Comme lors des quatre dernières années, l'Olympique de Marseille s'est imposé sur la pelouse de l'AS Monaco (2-1), samedi soir, lors de la 24e journée de Ligue 1. Trois points qui permettent aux Phocéens de rester en course dans le haut de tableau, se replaçant provisoirement à six longueurs du leader bordelais.

Mamadou Niang a inscrit son 93e but en L1 sur penalty (Reuters).

En six jours, l'Olympique de Marseille s'est replacé dans la course au titre. Après avoir cartonné Valenciennes (5-1) au Vélodrome dimanche dernier, les Marseillais ont obtenu, samedi soir lors de la 24e journée, un succès capital à Monaco dans une confrontation avec un concurrent direct au podium. Les victoires dans le même temps de Montpellier et Lille, alors que Bordeaux ne jouera que demain contre Saint-Etienne, donnent encore plus de relief à cette victoire des Marseillais, qui auraient perdu du terrain sur le trio de tête en cas de faux pas en Principauté. Mais à Louis-II, où l'OM joue presque à domicile, les joueurs de Didier Deschamps ont décroché une victoire méritée vue la physionomie de la rencontre.

Au contraire des Monégasques, pour qui l'occasion était également belle de prendre l'ascendant sur un rival, les Olympiens étaient venus chez leur voisin pour gagner à tout prix. La question peut se poser au sujet des hommes de Guy Lacombe, timides voire inhibés par l'importance de ce choc. Si bien que très vite l'OM a pris l'ascendant dans le jeu. Et sans un grand Stéphane Ruffier, les Phocéens auraient pu prendre très vite les commandes de la partie. Mais le portier monégasque a encore réussi une grande performance. Il effectue d'abord un arrêt réflexe sur une frappe de Mathieu Valbuena (14e) avant, dix minutes plus tard, de récidiver devant le milieu marseillais qui perd son deuxième duel face au gardien de l'ASM (25e). Plus percutants, les Olympiens, alignés en 4-3-3 avec Hatem Ben Arfa et Valbuena autour de Mamadou Niang à la pointe de l'attaque, ont la maîtrise du ballon et ne sont que très peu inquiétés par leurs hôtes du soir.

Deschamps: "Le championnat, c'est notre priorité"

Rien de surprenant alors de voir les visiteurs ouvrir la marque sur un penalty contestable. La poussette de Cédric Mongongu dans le dos de Niang dans les airs semble légère d'autant que le vol plané de l'attaquant sénégalais est disproportionné. Toujours est-il que monsieur Ennjimi n'hésite pas une seconde et offre la possibilité à Niang d'inscrire son onzième but de la saison en Ligue 1. Le buteur de l'OM prend Ruffier à contre-pied et concrétise la domination de son équipe (0-1, 37e). Ce but va néanmoins faire réagir Monaco. Trois minutes après avoir concédé l'ouverture du score, les joueurs de la Principauté vont égaliser avec l'aide de... Stéphane Mbia. Le malheureux défenseur marseillais, en voulant contrer la frappe de Maazou, dévie le ballon dans son propre but (1-1, 40e).

Malgré la domination persistance des Marseillais après le repos, le score n'évoluait plus jusqu'au but de la délivrance dans les ultimes instants pour les vice-champions de France. Pour la deuxième fois de la soirée, un joueur marquait dans ses propres filets, en l'occurrence Nicolas Julio Nkoulou. Sur un ballon aérien de Valbuena, le milieu défensif de l'ASM mettait une tête dans la mauvaise direction, imparable pour Ruffier (2-1, 89e). La victoire phocéenne, certes obtenue à l'arraché, n'était que logique. "Au-delà du résultat, on a fait une grosse performance, estimait Didier Deschamps au micro de Foot+. On a eu énormément d'occasions. C'était un virage important pour nous. Le championnat, c'est notre priorité, avoir gagné ici, c'est une très bonne performance." Elle permet en tout cas à l'OM de rêver encore du titre

L'OM a fait le plus dur

En l'emportant à Copenhague (3-1) jeudi soir lors du seizième de finale aller de la Ligue Europa, l'Olympique de Marseille a pris une grosse option en vue de la qualification. Les Olympiens peuvent remercier Hatem Ben Arfa, auteur d'un exploit personnel sur le deuxième but.

Mamadou Niang et l'OM ont pris une grosse option en vue de la qualification.


Fort de ses ambitions retrouvées en Ligue 1, l'OM avait prévenu. Hors de question de négliger la Ligue Europa, et l'équipe de départ alignée par Didier Deschamps confirme les paroles. Hormis Valbuena titularisé à la place de Ben Arfa, le onze olympien est sans surprise. Et il faut croire que le coach marseillais avait senti que son petit prodige jouerait à plein son rôle de joker... Pourtant les Marseillais s'en sortent bien. Dès les premiers instants, Vangaard est à deux doigts de congeler définitivement l'OM mais le Danois, complètement délaissé par Bonnart, expédie sa demi-volée à l'angle des six mètres largement au-dessus (3e). Les séquences les plus dangereuses sont majoritairement en faveur des locaux comme sur ce sauvetage in extremis de Mbia devant sa ligne (7e).

Taiwo allume bien une première mèche de loin (9e) mais Wiland veille au grain et les joueurs de Copenhague, qu'on disait privés de rythme après un dernier match de Championnat disputé il y a plus de deux mois, jouent crânement leur chance. Si Niang croise trop sa frappe (15e) et que Valbuena anéantit une montée rageuse de Diawara en tergiversant à l'entrée de la surface (18e), la meilleure occasion de la première période est à mettre à l'actif des locaux. Mandanda obtient du même coup l'occasion de se rassurer après ses dernières prestations mitigées, en sortant une parade de la main gauche sur une reprise à bout portant de Ndoye (34e).

L'exploit de Ben Arfa

L'OM a du mal à se projeter vers l'avant, Valbuena inquiète bien Wiland sur un coup franc direct (36e) mais les Phocéens passent encore tout proches de la correctionnelle dès le début de la seconde période. En plein coeur d'une défense marseillaise décidément bien lâche au marquage, Hutchinson talonne dans la surface pour Ndoye, le Sénégalais n'a presque plus qu'à pousser au fond mais manque complètement sa frappe croisée (48e).

Dans des conditions pourtant pas si dantesques (0°C au thermomètre), l'OM semble se contenter tant bien que mal du match nul... Mais Niang débloque la situation en bon capitaine: sur une offrande de Koné dans la course, le Sénégalais exécute Wiland grâce à un contrôle parfait enchaîné d'une frappe croisée non moins chirurgicale (0-1, 72e). Pour autant, les Danois ne lâchent pas et continuent de mettre au supplice une défense marseillaise loin d'être sereine. A tel point qu'après un nouvel essai à côté de Santin (76e), Niang est nettement moins inspiré en contrant une tête du coude dans sa surface, de manière involontaire mais assez distincte pour désigner le point de penalty selon M. Carballo.

Mandanda part du bon côté mais Grönkjaer le frappe parfaitement le long du poteau droit (1-1, 79e). Les deux équipes continuent de se rendre coup pour coup et ne ferment pas le jeu, moment que choisit Ben Arfa, entré en jeu à la place de Valbuena à une demi-heure de la fin, pour sortir du bois et confirmer sa forme retrouvée. L'ancien Lyonnais enrhume Pospech sur la gauche de la surface avant de tromper Wiland, qui avait anticipé le centre, d'un extérieur du gauche à la trajectoire improbable (1-2, 84e). Copenhague y croit encore mais se découvre et sur une ultime offensive, Lucho sert Kaboré d'un amour de louche dans la surface, converti d'un lob intelligent par le Burkinabé (1-3, 89e). Grâce à ses individualités, l'OM s'est quasiment qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa. Mais la fébrilité de sa défense, constatée encore à plusieurs reprises, doit impérativement être corrigée pour voir plus loin. Même au sein de la petite Coupe d'Europe.

l'OM mène 2 à 1 à la 42éme minutes face à Nancy!!!!!!!!!!!!!!

Génial, l'OM gagne 3 à 1 face à Nancy!!!!!!!!!!!!!!!
Allez l'OM!!!!!!!!!!!!!!!!

Un dimanche Olympiques

Les deux Olympiques n'ont pas raté l'occasion de profiter du faux pas montpelliérain à Saint-Etienne (1-0). Avec des victoires respectives contre Nancy (3-1) et Sochaux (4-0), Marseillais et Lyonnais ont fait parler la poudre grâce notamment à deux hommes, Michel Bastos et Mamadou Niang, auteurs chacun de leur côtéd'un triplé.

Niang a réalisé son premier coup du chapeau de la saison.

MARSEILLE-NANCY : 3-1

L'Olympique de Marseille a répondu présent, dimanche à domicile, en dominant l'AS Nancy Lorraine (3-1) lors de la 25e journée de la Ligue 1. Une victoire importante pour des Provençaux qui restent dans le bon wagon malgré leur match en retard à jouer contre Sochaux. Trois points qui sont sortis du chapeau d'un seul homme : Mamadou Niang.

Mais avant-tout, la question était de savoir comment avait récupéré la formation phocéenne après son déplacement et sa victoire à Copenhague (3-1), jeudi, lors des seizièmes de finale aller de la Ligue Europa. Et à bien y regarder, on a bien senti les Marseillais émoussés au moment d'affronter les Lorrains. Mais heureusement pour les joueurs de l'OM, les Nancéiens n'ont pas su saisir leur chance et n'ont pas su hausser leur niveau de jeu. Et même lorsque Andre Luiz égalisa à 1-1 sur un service d'Issiar Dia (13e), les hommes de Didier Deschamps n'ont pas semblé douter. Il faut dire que la force et la sérénité dégagées par leur capitaine les a grandement aidé.

A la réception d'un centre de Charles Kaboré pour l'ouverture du score (1-0, 10e), bonifiant un autre centre de Taye Taïwo (2-1, 34e) ou filant au but sur une passe lumineuse de Lucho, "Mamad" est apparu intenable avant de sortir sous les ovations d'un Vélodrome conquis à quelques minutes de la fin du match. Le Sénégalais, désormais seul meilleur buteur du championnat, permet aux vice-champions de France de recoller à Montpellier en alignant une série de trois succès pour la deuxième fois de la saison (*). De son côté, Nancy rétrograde à la 14e place du classement.


(*) : L'OM avait déjà aligné une série de trois victoires d'affilée cette saison grâce des succès lors des 16e (à Nice 3-1), 17e (contre Boulogne 2-0) et 11e journées (à Lorient 2-1) à cause de l'aménagement du calendrier qui avait reporté la dernière citée.

Marseille a bien géré

Déjà vainqueur lors du match aller à Copenhague (3-1), l'Olympique de Marseille n'a pas tremblé, jeudi, au moment d'obtenir son billet pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa. Malgré une équipe remaniée, les Phocéens ont battu les Scandinaves sur le même score (3-1) grâce à un doublé de Koné et une réalisation de Ben Arfa. Le tour suivant contre Benfica sera une toute autre opposition.

Auteur de l'ouverture du score, Hatem Ben Arfa a été une nouvelle fois décisif.

Des soirées comme celle-là, l'OM en redemande. Sans sortir le grand jeu, l'équipe de Didier Deschamps a gagné le droit jeudi de poursuivre son aventure européenne mais il ne s'agit pas d'un scoop. Après un succès des Marseillais, 3-1 au Danemark, il n'y avait pas grand mystère sur l'identité de l'équipe qui se hisserait en huitième de finale de la Ligue Europa. Avec ce tel résultat obtenu à l'aller, le coach olympien pouvait s'offrir le luxe de reposer une bonne partie de ses cadres actuels (Niang, Lucho, Valbuena, Heinze, Cissé) et permettre à d'autres joueurs de gagner du temps de jeu. Mais peut-être comme un clin d'oeil, DD avait-il maintenu dans le onze de départ les trois Bleus appelés quelques heures plus tôt par Raymond Domenech pour le France-Espagne du 3 mars : Mandanda, Cheyrou et Ben Arfa.

De quoi laisser la place toutefois à Morientes plus que décevant depuis le début de la saison. L'ex du Real Madrid n'était pas loin en tout cas de trouver la lucarne gauche de Wiland sur une frappe déclenchée des 18 mètres (3e). La réaction danoise est signée N'Doye, son coup de tête ne surprenant pas Mandanda (6e). Celui de Cheyrou, en revanche, à l'image de l'action qui amena l'ouverture du score de Niang dimanche dernier contre Nancy en championnat (3-1), termine sa course en flirtant avec la transversale (11e). Les occasions sont là et le jeu des deux équipes ne souffre pas du vent assez violent qui traverse le Vélodrome. Copenhague opère en contre et Marseille continue de dominer à l'image d'un nouveau mouvement intéressant à l'issue duquel Koné, servi par Abriel, dévisse totalement son tir du gauche (23e).

Ben Arfa encore décisif

Les coéquipiers de Gronjkaer doivent s'en remettre à leurs rares incursions dans la zone de vérité adverse pour faire douter les Provençaux. N'Doye se retrouve à nouveau dans la surface, pour réceptionner de la tête un centre de la gauche, mais une fois encore sa tentative file directement dans les gants de Mandanda (35e). Sans mettre les Danois au supplice, l'OM va être récompensé en fin de période avec là aussi, un beau mouvement collectif. Alerté côté droit par une longue transversale, Abriel se joue de son vis à vis et transmet à Bonnart lancé dont le centre ne peut être repris par Cheyrou mais Ben Arfa réussit à tromper Wiland en demi-volée (1-0, 43e). Un scénario quasi idéal car seule une ouverture du score de Copenhague aurait pu donner un semblant de suspense à ce seizième de finale retour. La formation de Solbakken n'est pas loin de recoller au tableau d'affichage en ce début de seconde période avec un tir de Gronkjaer légèrement au dessus du cadre (50e). Et Morientes de répondre, également du droit mais là aussi à côté de la cible (54e). Mandanda est toujours vigilant et son intervention sur Zanka à l'heure de jeu confirme que l'ex-Havrais est redevenu décisif (60e).

Benfica, triste souvenir

Le temps du premier changement du match, Gronkjaer qui cède sa place à Ailton Almeida, et Taiwo ouvre sur Koné parti à la limite du hors-jeu efface Wiland et enterre les derniers espoirs danois, si toutefois il en restait (2-0, 62e). Après un nouvel arrêt de Mandanda devant N'Doye (64e), Deschamps préserve les forces de ses troupes en vue du PSG-OM de dimanche. Cheyrou laisse la place à M'Bow et Diawara est remplacé par Heinze (65e). Le peu de spectateurs venus au Vélodrome (moins de 28 000) vont être gâté encore une fois, tout comme Koné qui s'offre un doublé en battant de près Wiland sur un ballon piqué (3-0, 78e). La réduction du score d'Almeida à la 86e (3-1), ne change évidemment rien à la donne, si ce n'est que Marseille aura battu Copenhague deux fois sur le même score. OM-Benfica, ce sera donc une des affiches des huitièmes de finale, une confrontation particulière pour les Marseillais. On va alors reparler de la main de Vata dans cette demi-finale retour de C1 en 1990 qui avait privé les Olympiens de défier le Milan en finale. C'était il y a 20 ans, déjà...

L'OM corrige Paris

L'Olympique de Marseille a humilié le Paris Saint-Germain (0-3) au Parc des Princes, ce dimanche soir, en clôture de la vingt-sixième journée de Ligue 1. L'OM s'immisce dans un carré magique composé de Bordeaux, Montpellier et Lyon. La course pour le titre s'annonce passionnante.

Buteur, Hatem Ben Arfa (à gauche) a remporté son duel contre Guillaume Hoarau.

Le score est lourd. S'il ne traduit pas forcément la différence entre la performance du PSG et celle de l'OM ce dimanche soir, il reflète en tout cas l'écart entre la forme et les ambitions des deux équipes pour cette fin de saison. Volontaires, entreprenants, mais inefficaces, les Parisiens ont été punis par des Marseillais qui ont su profiter de la moindre largesse défensive de leurs hôtes. Un large succès (0-3), qui n'entrave pas la bonne marche des Olympiens, qui ne lâchent rien en ce moment, que ce soit en Ligue 1 où en Ligue Europa. Les hommes de Deschamps sont désormais quatrièmes, à trois petits points du duo Bordeaux-Montpellier...

Au coup d'envoi, le Parc des Princes, vierge de tout supporter marseillais, est en feu et le public parisien se lève une première fois dès la 2e minute quand une frappe du droit de Clément, suite à un mauvais dégagement de Cissé, passe à quelques millimètres du poteau droit de Mandanda. Une première occasion qui lance bien le match pour des Parisiens très en jambes... mais qui se font surprendre par la première sortie des Marseillais. Cheyrou devance Traoré et dévie de la tête un coup franc de Bonnart dans les pieds de Ben Arfa. Déjà buteur face à Copenhague jeudi, l'ancien lyonnais, au point de penalty, enchaine un contrôle pied gauche qui élimine Céara et une frappe du droit qui ne laisse aucune chance à Edel (0-1, 15e). Un but cruel pour les Parisiens, qui encaissent un but alors qu'Armand était en train de se faire soigner...

Une première période à l'avantage du PSG

Quasiment sur l'engagement, Giuly ne laisse pas abattre et file côté gauche. Mais son centre, puis sa frappe sont contrés par le même Mbia, titularisé dans l'axe de défense aux côtés de Diawara (16e). Le PSG pousse fort, et se créé plusieurs situations par son duo Hoarau-Erding. Sur un long ballon, le Réunionnais remet de la tête pour le Turc qui reprend de volée du gauche, au-dessus (21e). Hoarau dévie ensuite un corner de Jallet, d'une tête trop décroisée (23e), puis Erding manque lui aussi le cadre de la tête, à la suite d'un centre venu de la gauche, le côté fort des hommes de la capitale dans cette première demi-heure (26e). Et c'est encore par Giuly, ailier gauche d'un jour, que vient le danger sur l'action suivante, mais gêné par le retour de Bonnart, l'ancien romain n'enroule pas assez sa frappe pour surprendre Mandanda (32e).

Le match s'emballe encore un peu plus en fin de première période. Erding devance une sortie de Mandanda sur un long ballon de Jallet, mais est trop excentré pour frapper. Le Turc revient sur son pied gauche, efface à nouveau Mandanda, mais ne trouve pas le cadre! (38e). Le gardien français se rattrape bien en sortant un double arrêt exceptionnel sur une tête d'Hoarau, puis sur la reprise de Giuly, finalement signalé hors jeu (41e). Des ratés parisiens qui ont bien failli être sanctionnés par... Gabriel Heinze. Mais l'ancien parisien, buteur au match aller, trouve cette fois-ci le poteau d'Edel, à la réception d'un nouveau coup franc de Bonnart (44e). Un énorme frisson juste avant la pause, que les hommes de la capitale atteignent frustrés. "On a manqué d'efficacité dans les deux surfaces", confiait un Guillaume Hoarau assez amer au micro de Canal +, avant de rejoindre les vestiaires, conscient d'avoir loupé le coche en première période.

Marseille, réussite maximale

Un autre ancien parisien fait son apparition au coup d'envoi de la seconde période, Fabrice Abriel, qui remplace Mathieu Valbuena, pour densifier le milieu olympien. Et coïncidence ou non, l'OM repart fort. Cheyrou inquiète Edel sur coup franc (48e) et Lucho manque de peu de trouver Niang entre les deux axiaux parisiens (51e). L'Argentin ne loupe pas sa cible trois minutes plus tard. Un centre d'Heinze est relâché par Edel, et le ballon revient dans les pieds de Lucho qui ajuste le gardien arménien (0-2, 54e). Un froid réalisme de la part des Marseillais, bien cruel pour le PSG. Dos au mur, Kombouaré sacrifie Traoré pour lancer Sankharé. Mais la chance des Parisiens est semble-t-il déjà passée...

Le rythme tombe, et cela profite aux Olympiens, qui vont tuer le match par Cheyrou. Sur un nouveau coup franc de Bonnart, Niang dévie pour le néo-international, qui élimine Armand et vient crucifier Edel (0-3, 70e). Le PSG est plus que KO et Edel sauve son équipe de l'humiliation en déviant du pied une frappe de Niang (72e). C'est encore Erding qui se créé les dernières occasions des siens, mais une fois de plus, l'attaquant parisien bute à deux reprises sur Mandanda (80e, 84e). Paris ne reviendra pas. Les "Colony démission !" et autres "Une équipe à Paris !" pouvaient résonner jusqu'au coup de sifflet final...

l'OM à frapper un grand coup en allant s'imposer à Paris!!!!!!!!!!!!!
Trop bon, Allez l'OM!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Deschamps: "C'est une très belle victoire"

Après la large victoire marseillaise au Parc des Princes face au PSG (3-0), Didier Deschamps savourait la performance de ses joueurs, même "si tout n'a pas été simple". Malgré la bonne dynamique dans laquelle se trouve sa formation, le technicien phocéen refuse de s'enflammer, conscient que tout peut s'arrêter du jour au lendemain.

Didier, cette victoire a-t-elle finalement été simple à obtenir?
Simple, cela ne l'a pas été. En deuxième mi-temps, ce fut un peu plus simple mais en première période, ça ne l'a pas été. On a eu des opportunités de mener 2-0 à la mi-temps. Dans l'agressivité, on a été plus défaillant en première période et on a parfois subi dans les duels sur des longs ballons avec ce terrain difficile. En seconde période, on a eu une bonne maitrise sur la partie de terrain qui me semblait en meilleur état.

Que retenez-vous de ce succès au Parc des Princes?
Au-delà du résultat, qui est très important, nous n'avons pas encaissé de buts malgré quelques opportunités parisiennes. Si je ne me trompe pas, je crois qu'on restait sur douze rencontres toutes compétitions confondues en ayant encaissé au moins un but. Steve Mandanda a fait ce qu'il fallait. C'est une très belle victoire pour nous, pour les joueurs et pour les supporters restés à Marseille que je n'oublie pas. Je suis très fier du comportement de l'OM.

Le deuxième but de Lucho change-t-il tout dans la physionomie du match?
Le deuxième but leur fait encore plus mal. Le PSG, c'est une équipe qui aime bien contrer, prendre de la vitesse. Quand on a réussi à avoir une meilleure maîtrise, c'était plus compliqué pour eux sur un terrain lourd. Paradoxalement, ceux qui ont été au repos jeudi, pour la Ligue Europa, n'ont pas forcément trouvé du jus tout de suite. C'était plus difficile de mettre la machine en route. Certains joueurs étaient plus en jambes en seconde période. En première période, le PSG a misé sur les duels, l'agressivité, les longs ballons et les déviations sur les deuxièmes ballons. On leur a donné des occasions avec parfois du déchets techniques et des passes latérales ratées.

"Il y a plus de facilité, plus de complicité"

Sentez-vous une équipe olympienne sereine?
C'est sûr qu'il y a une différence entre une équipe en confiance et une équipe sur une spirale un peu plus négative, comme elle pouvait l'être en début de saison. Sur le plan psychologique, l'équipe n'est pas au même niveau.

Voyez-vous une progression dans le jeu de votre équipe?
Ce soir (dimanche, ndlr), on a eu une confirmation de ce que l'on fait depuis plusieurs semaines. Après six, sept mois de vie commune, il y a plus de facilité, plus de complicité et un état d'esprit que j'aime avec des joueurs qui font des efforts et qui pensent au collectif. Mais tout cela est fragile. Faisons en sorte de maintenir cet état d'esprit.

Mathieu Valbuena est sorti en seconde période. Etait-il blessé?
Non, non, tout va bien pour lui. La sortie de Mathieu Valbuena, c'était un choix de l'entraîneur.

Vous revenez sur Bordeaux, qui n'a pas joué, dans la course au titre.
Si Bordeaux ne joue pas ses matches, on peut réussir à les récupérer (rire). Nous avons surtout besoin de prendre des points dans des semaines à trois matches. Même la semaine prochaine, j'ai huit joueurs qui partent en équipes nationales. Et ça cavale devant. En revanche, Montpellier a de bonnes semaines pour préparer ses matches. Avec des tours de Ligue Europa et des matches supplémentaires, c'est beaucoup moins simple pour nous. Les Montpelliérains, plus que jamais, ils sont là. Si "Loulou" (Nicollin, ndlr) le dit en plus. Il faut faire attention derrière. C'est capital de prendre des points dans cette période-là.

"J'ai plus de certitudes que des garanties"

Vous obtenez des résultats et dans le jeu, l'équipe tourne bien également. Avez-vous des garanties?
Je n'ai pas de garanties. Garantie, c'est un bien grand mot. J'ai plus des certitudes. Je suis conscient des raisons pour lesquelles on en est là. On arrive à voir de la continuité. Il y a eu pas mal de joueurs importants qui étaient également blessés en début de saison. Cela peut handicaper pour mettre en place une identité collective.

Un dernier mot sur Stéphane Mbia, qui a réalisé un bon match en défense centrale mais qui souhaite se poser au milieu de terrain?
Il ne tient pas ce discours avec moi. Et je peux vous dire que s'il le tient, je vais lui trouver une place à côté de moi pendant les matches (il sourit)...