Jimmy GUICHARD

Jimmy Guichard prend en main La Bayard.


Des Chamois niortais à La Bayard, Jimmy Guichard aura mené une vie consacrée au football. Il quitte cependant Vernantes avec un goût d'inachevé. Les ambiguités entre le district du Maine et Loire et la ligue de l'Atlantique laissent trop d'aléas pour que Jimmy confit son destin à des réponses aussi claires que le brouillard londonien.





Un nouveau challenge pour Jimmy Guichard.





À trente-quatre ans, Jimmy Guichard a encore faim de football. Depuis deux saisons à Vernantes, une comme joueur et une seconde comme entraîneur-joueur, Jimmy a amené le club aux portes de la promotion d’honneur. Accession acquise sur le terrain depuis un bon moment déjà, mais, remise en cause par des règlements plutôt opaques où le district de Maine et Loire et la ligue de l’Atlantique n’appliquent pas les mêmes textes. « Je ne pouvais pas me contenter d’une réponse de Normand. T’ête benqu’oui, t’ête benqu’non. À ce jour, le club de vernantes/Vernoil reste assis entre deux chaises. La Bayard qui souhaitait me compter parmi les siens depuis quelque temps déjà m’a fait une offre pour la saison prochaine, offre que j’ai acceptée. » Le parcours de Jimmy est une belle ligne droite. « J’ai commencé ma carrière de footballeur au centre de formation de Niort, club où je suis resté pro pendant quatre années. Je suis venu à l’Olympique de Saumur une année après l’arrivée de Patrice Sauvaget et y suis resté neuf saisons. J’ai intégré la Roche VF, où j’ai croisé la route de Jocelyn Gourvennec actuel entraîneur de Guingamp, pour trois années. Ensuite ce fut Avoine où je ne suis resté que six mois. L’ambiance du club n’étant guère à mon goût. Ensuite ce fut Vernantes avec un objectif bien précis. » En homme averti et sensé, Jimmy a pensé raccrocher les crampons et pensé à sa reconversion. Il a pris l’orientation du commercial dans le bâtiment. « Mon patron avait des affinités avec le club vernantais et m’a poussé un peu pour que je revienne sur ma décision. Je connaissais de réputation le club et ses ambitions et le groupe qui le composait. C’était du solide. Par la suite j’ai fait venir Wallas das Mercès et Florian. Une saison comme joueur et celle qui s’achève m’ont apporté beaucoup de satisfaction. Le travail accompli par tous à fini par payer. Il est dommage que ce club soit à la merci de décisions qui le dépassent. Les Vernantais seront fixés sur leur sort bien après la fin de la saison. Personnellement j’avais besoin d’être fixé plus tôt. »


Un bon projet et des structures qui tiennent debout.


La Bayard, la saison dernière avait échappé de peu à la relégation. Cette année avec le même effectif ou à quelques joueurs près, le club saumurois va connaître les affres de la descente en district. « C’est un nouveau challenge qui s’ouvre devant moi et j’y adhère en tous points. Le projet qui m’a été présenté par les dirigeants tient bien la route et je compte bien pouvoir exprimer pleinement mes idées. Je ne viens pas seul au club, Wallas et Florian sont du voyage. Deux joueurs au métier avéré qui je pense, devraient apporter beaucoup. De plus je me rapproche encore un peu plus de chez moi. J’espère que le club pourra disposer du terrain Pierre de Bodman au petit souper où tout est fait pour le bien être de tous. Reprendre un club qui descend de ligue n’est pas pour m’effrayer. Au contraire nous allons pouvoir repartir sur d’autres bases et construire quelquechose de durable. » Jimmy n’est homme à se laisser abattre, de cette situation il en tirera sûrement une force pour motiver ses troupes